Aujourd’hui, jeudi 6 avril, marque le début de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle de 2024. Des commissions ont été mises en place dans chaque commune pour permettre aux citoyens de faire des opérations telles que l’inscription et la radiation. Cette période dure un mois.
Selon Biram Sene, pour s’inscrire, il faut avoir une carte d’identité biométrique de la CEDEAO. Si la personne n’a pas de lien avec la commune, elle doit prouver son appartenance en présentant un certificat de résidence. Si ce n’est pas possible, elle peut fournir une facture d’eau, d’électricité, de téléphone ou un quitus fiscal.
La deuxième opération est le changement d’adresse électorale (changement de centre ou de lieu de vote).
La troisième opération concerne le changement de statut, qui s’applique aux militaires ou paramilitaires devenant civils ou aux civils devenant militaires ou paramilitaires. Ce sont ces personnes qui sont concernées par cette troisième opération.
La dernière opération concerne la radiation des électeurs décédés, des électeurs frappés d’une incapacité légale ou des électeurs qui ne souhaitent plus figurer sur les listes électorales. Dans ce cas, le demandeur doit prouver qu’il est électeur en présentant sa carte nationale d’identité biométrique CEDEAO et une pièce attestant qu’il est décédé. C’est ce qu’a déclaré Biram Sène, directeur de l’information et de la communication à la direction générale des élections (DGE), lors d’une interview avec Sud FM.
Pour rappel, avant chaque élection générale, un décret est publié pour décider d’une révision exceptionnelle des listes électorales. Cela permet de mettre à jour les listes électorales et permet également aux Sénégalais qui auront atteint l’âge de dix-huit ans à cette date, ainsi qu’à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité, de pouvoir s’inscrire ou de changer de lieu de vote.