Dans un communiqué transmis à la presse par rapport à l’affaire des 69 personnes arrêtées vendredi passé à l’occasion de la manifestation de Pastef à Touba, le substitut du Procureur du tribunal de Grande Instance de Diourbel a tenté de reproduire le film de cette « folle » demi-journée.
Ainsi, rappelle-t-il : « Dans la matinée du 10 février 2023, des groupes de personnes ayant décidé de braver l’interdiction administrative, érigeaient des barrières et commençaient à brûler des pneus sur certaines artères de Touba et Mbacké. Dans l’après- midi, aux environs de 15 heures, les manifestants de plus en plus nombreux, se sont attaqués aux forces de l’ordre et se sont livrés à des actes de vandalisme et de pillage au niveau de trois stations d’essence, dont l’une a été incendiée, outre le saccage de l’agence SONATEL de Ndam et de la boutique SEN CHAN. D’autres propriétés publiques et privées ont été également endommagées au niveau du poste de perception de Touba, du siège de Serigne Modou Bara Dolly. De même, des véhicules de police et de SENICO ont été caillassés ».
Partant de ce qui précède, il précisera qu’il a été requis l’ouverture d’une information judiciaire pour les individus déférés pour les infractions que sont :
– participation à un rassemblement et à des actions diverses (article 98 du Code
Pénal);
-dégradation de biens (article 225 du Code Pénal);
dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui (article 13-6 du Code des Contraventions);
– instigation pour participation à un rassemblement et à des actions diverses ayant causé des dommages aux biens ou à des personnes (article 98 du Code Pénal);
– manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, ou à occasionner des troubles politiques graves, ou simplement à enfreindre les lois (article 80 du Code pénal).
Affaire à suivre…