L’ultime conviction d’Alioune Tine d’Afrikajom Center est que cette histoire de « viol » qui oppose Ousmane Sonko et Adji Sarr a renforcé le président du Pastef et l’a rendu plus populaire…
« On a comme l’impression qu’au lieu d’affaiblir Sonko, cette histoire l’a plutôt renforcé, l’a rendu populaire. Elle l’a même propulsé. Donc, toutes ces contradictions sur la question sexe, pouvoir, enjeux de pouvoir, je pense que c’est lié à la question des émotions… ».
Mieux, analyse, l’ex-patron de la Raddho, « il y avait une forte attention de la part du gouvernement, de politiques de se prononcer. Maintenant, ça vient, on comprend la question de fond. C’est ça les problèmes liés aux enjeux de pouvoir et comment la question liée au sexe.
L’on se rappelle l’ancien président des Usa, Bill Clinton et de sa liaison avec Monica Lewinsky, sa secrétaire, du candidat déclaré à la Présidentielle en France et ancien directeur du FMI, DSK, entre autres histoires de femmes où le sexe a fait tomber un leader politique à travers le monde ».
Ce qui lui fait dire que « la question du sexe, ce n’est pas seulement au Sénégal que cela se joue. Vous savez, aux USA, ils sont beaucoup plus forts que ça. Quand on est marié et qu’on dit qu’il a eu une aventure avec une femme, c’est fini comme candidat. En France, ce n’est pas la même chose. On l’a vu avec Dominique Strauss-Kahn. Il a fait ses parties fines et tout, cela n’a dérangé personne. Mais au moment où il prenait l’avion pour partir, immédiatement, les Américains sont venus. Il était également avec une femme de chambre. Ça diffère au Sénégal. Ce n’est pas leur problème », a expliqué Alioune Tine, qui essaye de comparer les situations et les similitudes.