Karim en prison, son avocat en prison, ses souteneurs en prison…Macky remplit les prisons, la presse est muette



Il fait tout ce qu’il veut sans être inquiété par les opposants qui sont matés par ses forces de l’ordre qui obéissent aveuglément à ses ordres. Macky n’a même peur d’être interpellé par la presse. Il s’en fout parce qu’il sait qu’il a avec lui, la police, La gendarmerie, l’armée, les marabouts et la presse. Le seul élément qui devait empêcher Macky de verser dans un régime totalitaire est maintenant acquise à sa cause et c’est la presse.
Depuis hier, c’est l’inquisition au Sénégal et la presse se réjouit. Au contraire elle tire sur les victimes. Wade et le PDS, Karim et ses coaccusés, le peuple et ses problèmes. La presse est devenue le persécuteur de ces trois entités. La presse va jusqu’à écrire, en parlant des séries d’arrestations politiques, que la « police traque les pyromanes ». On arrête un maire parce qu’on a retrouvé des pneus dans la cour de sa mairie. Alors qu’au même moment, il y a des dizaines de pneus qui traînent dans la cour de la mairie de Guédiawaye dirigée par le frère du Président. Et tout ça, la presse ne dit rien. Mais comment ces journalistes peuvent-ils sacrifier la démocratie de notre pays acquis après de longues années de souffrance ?
On arrête un avocat et c’est normal…Parce qu’il a parlé de cuillère et gourdin contre les armes à feu des policiers. Il est mis sous mandat de dépôt. L’ordre des avocats ne parle pas. La presse se tait et fait comme si de rien n’était. Et pourtant l’avocat Me Amadou Sall est tombé sous le coup de l’article 80 que les journalistes combattent à longueur de journée. Mais puisque c’est l’avocat de Karim Wade, alors il n’intéresse pas la presse car pour ses tables et fables de la presse, la seule morale qu’il faut tirer est que Karim croupisse en prison et que Macky ait un second mandat.
Aujourd’hui, la presse a choisi le camp de l’argent contre la volonté populaire. Et cette presse assise sur une table et se gavant de fables populistes du Palais, n’a plus de raison. Elle est devenue une presse malade de sa plume et barbare envers les sans voix et les faibles. Pauvre pays, où est ta presse ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici