Information L’Observateur : Amadou Bâ va créer son parti politique. Le candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars, sous la bannière de Benno Bokk Yakaar, annoncera la nouvelle le 9 septembre. «Le lancement va se faire à Dakar ou à Thiès. Le choix n’est pas encore fait, mais ce sera entre ces deux villes», souffle le journal.
Pour le format, non plus, rien n’est arrêté : «L’option d’un meeting, pour faire une démonstration de force, est agitée», glisse la même source. Qui ajoute qu’il s’agira en tout cas de retenir «une formule très populaire qui toucherait la cible, où qu’elle se trouve».
Le nom de la formation politique de l’ancien Premier ministre reste également un mystère. Un indice : le 21 juin dernier, Amadou Bâ avait publié un texte dans lequel il traçait son futur politique. Son message s’adressait à «tous les compatriotes d’ici et de la Diaspora» et il y déclinait sa ligne : «incarner une opposition démocratique et républicaine». Cette profession de foi était intitulée «Nouvelle responsabilité». Le nom de son futur parti politique ? L’Observateur ne se mouille pas.
Pour la fin du suspense, le journal du Groupe futurs médias (GFM) donne rendez-vous le 9 septembre (9e mois de l’année), «à moins d’une urgence qui pourrait» changer le calendrier. Dans cette perspective, L’Obs s’est arrêté sur la symbolique du chiffre 9 pour Amadou Bâ, interrogeant «des membres très influents de [son] entourage». «9-9-2024 pour faire du neuf», auraient répondu ces derniers. Sans davantage de détails.
Si la rupture entre Amadou Bâ et l’Alliance pour la République (APR) n’est pas encore officielle, elle s’annonce donc inéluctable. Selon le quotidien du GFM, d’anciennes figures du parti de Macky Sall ayant acté leur divorce avec lui, sont membres du comité de pilotage du lancement de la formation politique de l’ancien chef du gouvernement. Le journal cite Cheikh Oumar Ann, ancien ministre, Abdoulatif Coulibaly, ancien secrétaire général du gouvernement, Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre, et Aliou Sall, frère de l’ex-Président. Ces derniers, signale la même source, siègent au sein dudit comité aux côtés «d’autres cadres de différents domaines et des personnalités jusque-là inconnues du terrain politique».