Au total, 87% des investissements privés au Sénégal en 2016 sont réalisés par le secteur privé national, a soutenu le Directeur de cabinet du ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du développement des Téléservices de l’Etat, El Hadji Ndogou Diouf.
Ce flux d’investissement « est réparti entre investissement direct étranger et investissement domestique national respectivement à hauteur de 13% et 87%« , a-t-il dit lors d’un point économique organisé par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, rapporte l’agence de presse sénégalaise.
Selon lui, « le secteur privé national a investi beaucoup plus qu’on le croit« .
« L’investissement privé, en 2016, mesuré par la formation brute de capital fixe s’est établi à 1665 milliards de FCFA contre 1577, 2 milliards un an auparavant« , a-t-il dit.
« Les secteurs ayant bénéficié le plus dans ces flux sont les bâtiments et travaux publics, les télécommunications, l’énergie et l’agro-industrie« , a-t-précisé, indique la même source.
Selon lui, ces résultats doivent être optimisés et consolidés par des efforts soutenus et un engagement réel de toutes les parties prenantes que sont le gouvernement, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et la société civile.
« Le PSE fait du secteur privé le moteur essentiel du développement économique et social de notre pays. Aussi, devrons-nous nous atteler à la création d’un climat des affaires aux meilleurs standards garantissant aux investisseurs, la sécurité et la rentabilité de leurs capitaux« , a-t-il dit.
Il a indiqué que le ministère de la Promotion des investissements travaille à finaliser, renforcer le cycle des réformes déjà engagées. Il veut également travailler sur les contres performances identifiées et maîtriser les contraintes structurelles.
« Le rôle du secteur privé national et international en particulier est important. (D’où) cet atelier pour échanger avec le secteur privé et les autres acteurs du développement autour des problèmes fondamentaux de l’économie« , a indiqué le directeur de cabinet du ministre délégué chargé du budget, Mamadou Sarr.
« Il s’agit de voir comment les relations intersectorielles constituent des opportunités pour les différentes entreprises pour arriver à tirer leur épingle du jeu et donc faire aboutir cet objectif de transformation de l’économie de manière spécifique et de mise en œuvre de tous les objectifs du PSE« , a-t-il dit.