De nombreux villages, écoles et centres de santé dans des zones rurales ont l’électricité pour la première fois !
De
nos jours, plus de 600 millions d’Africains vivent encore sans avoir
accès à l’électricité, tandis que 3,5 millions de personnes meurent
chaque jour après avoir inhalé des gaz toxiques résultant d’incendies
provoqués par l’éclairage des maisons.
Réalisant
que l’accès à l’électricité constituait l’un des éléments clefs pour
améliorer la qualité de vie des Africains, Akon a décidé d’intervenir en
créant sa propre association : Akon Lighting Africa.
Ainsi,
le rappeur et ses deux co-fondateurs, Thiong Niang, militant politique
sénégalais et Samba Bathily, entrepreneur malien et PDG de la société
d’énergie solaire Solektra International, ont déterminé que les
communautés rurales africaines avaient besoin d’énergies renouvelables,
fournies par des professionnels africains pleinement qualifiés.
L’objectif
était donc d’initier la renaissance énergétique de l’Afrique en faisant
du continent le foyer d’une industrie mondiale de l’énergie solaire.
Et ils ont vu juste.
D’après
l’organisme caritatif Akon Lighting Africa, un grand nombre
d’installations solaires de qualité, notamment des lampadaires, des kits
individuels et des kits domestiques, ont été mis en place dans 14 pays
africains, grâce à un modèle de partenariat privé-public et un réseau de
partenariat bien ficelé (comme SOLEKTRA INT, SUMEC et NARI).
Par
conséquent, de nombreux foyers, villages, maisons communautaires,
écoles et centres de santé situés dans des zones rurales ont obtenu
l’électricité pour la toute première fois ! De nouveaux postes
concernant l’installation et la maintenance des équipement ont également
été créés.
»
JE PEUX DÉSORMAIS RECHARGER MON PORTABLE CHEZ MOI, JE N’AI PLUS BESOIN
DE MARCHER PENDANT DES HEURES OU DE PAYER POUR ÇA. » VILLAGEOIS, NIGER.
Les
résultats positifs observés depuis le début du projet montrent qu’une
présence locale ainsi que des solutions pratiques sont essentielles pour
résoudre les enjeux énergétiques du continent africain.
Les
changements incroyables obtenus par un seul groupe sont juste inespérés
et semblent remettre en question l’action des autres groupes présents
avant l’arrivée d’Akon Lighting Africa.
Pour
commencer, la majorité des organisations caritatives agissant en
Afrique ne sont pas africaines : elles sont essentiellement soutenues
par des organismes religieux occidentaux qui sont devenus tellement
bureaucratiques qu’elles n’aboutissent à rien.
Akon aurait même confié :
J’AI
RÉALISÉ UNE CHOSE À PROPOS DE L’AFRIQUE, C’EST QUE SEULES LES
ORGANISATIONS IMPLIQUANT DES ACTEURS AFRICAINS ARRIVAIENT À UN RÉSULTAT
SATISFAISANT. DE NOMBREUSES SOCIÉTÉS VIENNENT S’IMPLANTER EN AFRIQUE,
ESSAYENT D’APPLIQUER LEURS PROPRES STRATÉGIES ET ÉCHOUENT
LAMENTABLEMENT. NOUS AVIONS L’AVANTAGE D’ÊTRE TOUS LES TROIS D’ORIGINE
AFRICAINE, CE QUI NOUS A PERMIS DE NOUS DÉPLACER RAPIDEMENT DE PAYS À
PAYS.
En
plus de ne pas savoir ce qu’elles font en Afrique, de nombreuses oeuvre
de charités se préoccupent plus de leur autofinancement que de
prodiguer de l’aide. Et, lorsqu’elles fournissent de l’aide, c’est sous
forme de collectes alimentaires, de vaccinations, d’assistance médicale
temporaire ou de prosélytisme. Inutile de préciser que ces actions sont
loin d’être suffisantes.
Pour
financer son programme, Akon et ses associés ont pris en charge la
dette et les responsabilités qui pesaient sur le continent. Le projet a
été pré-payé grâce à une ligne de crédit d’un milliard de dollars et
financé par des partenaires internationaux tels que le China Jiangsu
International Group et la banque africaine Ecobank.
Tandis que les constructions continuent, les investisseurs sont désormais capables d’observer un retour sur investissement honorable. Au lieu de gérer un flux monétaire unidirectionnel, comme le font les organismes bureaucratiques, l’organisation d’Akon a mis en place un modèle de commerce circulaire, ouvrant la voie au développement des énergies renouvelables et à leur futur succès.