« La situation est proprement inacceptable. Selon les statistiques (…) 80% des accidents surviennent la nuit et dans le cadre de déplacement interurbains ayant occasionnés 600 pertes de vies humaines sur les routes en 2016 » a souligné M. Guèye.
Le ministre porte parole du gouvernement qui s’exprimant à la fin du conseil interministériel sur la sécurité routière a estimé que ces accidents de circulation font perdre quelques 130 milliards de frs CFA à l’économie nationale.
Seydou Guèye a en outre relevé que « l’un des facteurs aggravants des accidents de la route est lié à l’âge du véhicule ». Il a alors rappelé que « l’âge moyen du parc automobile au Senegal est d’à peu prés 20 ans, et est supérieur lorsqu’il s’agit de véhicules interurbains qui est de 31 ans ».
« Pour les gros porteurs l’âge moyen est de 26 ans et ils sont souvent impliqués dans la plupart des cas d’accidents » a dit Seydou Guèye.
Au demeurant, le ministre a expliqué que « l’efficacité de la politique gouvernementale de renouvellement du parc des gros porteurs a permis de ramener l’âge moyen des véhicules renouvelés à 6 ans de vétusté ».
Le porte parole du gouvernement a également précisé que « le bon état des routes est passé de 35% en 2002 à 78% en 2016. Donc des efforts importants ont été faits ».
« Pour les routes non revêtues, le coefficient qui indique la qualité est passé de 17 à 50% sur la période de référence 2002-2016. Et nous avons un réseau d’à peu près 16 mille km avec 6000 routes revêtues et 10500 non revêtues » a-t-il ajouté.
Il a indiqué que « l’option de l’autoroute peut être une option de sécurité » avant de souligner que « le Sénégal dispose actuellement de 60 km d’autoroute et a un programme d’autoroute en construction de 149 km ».
Par ailleurs, le ministre a soutenu que le renforcement du plateau technique sanitaire est également dans la ligne de mire du gouvernement qui a prévu cette année de mettre à disposition des structures sanitaires 160 ambulances médicalisées de plus.