Attendu depuis sa chute en avril 2012 contre Balla Gaye 2, le retour de Yékini dans les arènes pourrait avoir lieu cette saison. L’éventualité est sur toutes les lèvres, celles du concerné comprises. Et voici 7 raisons qui militent plus que favorablement à cela.
1-IL N’A PAS QUITTÉ LA LUTTE
Le leader de l’écurie Ndakaru l’a encore répété le week end dernier, en venant assister au tournoi international de Dakar. Il n’a pas quitté les arènes, comme beaucoup le subodoraient ou en nourrissaient l’appréhension après sa défaite devant Balla Gaye 2, la première suite une décennie de règne.
2-IL EST EN FORME
La forme affichée par Yékini lors de cette dernière sortie dénote d’un athlète en bon état physique. Le fils de Bassoul aurait ainsi continué à bosser dur, malgré une absence de combat depuis 2012. Son mental aussi, autre élément important, semble au beau fixe.
3-LE MONDE DE LA LUTTE A HÂTE DE LE VOIR
Ses sorties renseignent sans cesse à ce sujet. Yékini s’est fait rare dans les arènes, et les amateurs nourrissent davantage de sympathie à son endroit. Beaucoup se rappellent en même temps des belles années qu’il a offertes au « sport de chez nous » et sont presque surs qu’il a de succulents restes à proposer.
4-IL VEUT PROUVER QUE LA DÉFAITE N’ÉTAIT QU’UN IMPAIR
Défait après dix ans de règne sans partage, par adversaire qui ne lui semblait payer de mine, le champion sérère veut prouver que la secousse d’avril 2012 n’était qu’un malheureux impair. Déjà oublié et que le grand champion qu’il est reste intact.
5-DES PROMOTEURS LE VEULENT COÛTE QUE COÛTE
Le premier sur la liste est le jeune Aziz Ndiaye. Il a même fait du retour de Yékini cette saison sa principale priorité et multiplie les démarches pour concrétiser ses desseins. Luc Nicolaï, le promoteur de Mbour désireux de se refaire une notoriété dans les arènes suite à ses déboires judiciaires, est en embuscade.
6-LES ADVERSAIRES NE MANQUENT PAS
La liste est même longue, entre ceux qui ne l’ont jamais rencontré et le défient (Abdou Diouf), ceux qu’on lui indique (Eumeu Sène), celui chez qui il a une revanche à prendre (Balla Gaye 2) et ceux à qui il en doit (Bombardier, Gris Bordeaux). Ce dernier tableau est plus probable de lui fournir un adversaire. On avance notamment le nom du Tigre de Fass que Yékini avait battu en 2009. Aziz Ndiaye serait déjà là-dessus. Une double perspective donc : accorder une revanche et essayer de se racheter dans le même temps.
7-IL VEUT FINIR EN BEAUTÉ
Prendre sa retraite après une défaite serait une façon d’ajouter au camouflet. Yékini est ainsi dans le schéma contraire de celui défendu par bien des acteurs de la lutte. L’homme veut finir en beauté. Une victoire donc. Mais surtout une belle victoire. Voilà pourquoi il n’a de cesse de parler d’un retour avec un combat-choc.
