Le français, considéré aujourd’hui comme la 5e langue au monde après le chinois, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, est parlé par 300 millions de locuteurs, enregistrant ainsi depuis 2014 une progression de 10 % à l’échelle planétaire et 17 % en Afrique, continent où la langue de Molière reste la plus usitée, rapporte un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Citant une étude de l’Observatoire de la langue française, l’OIF dont le 17e sommet s’ouvre demain jeudi à Erevan en Arménie, souligne que « prés de 60 % » des francophones ayant « un usage quotidien de la langue française (…) résident en Afrique».
Par ailleurs, le français est la « seconde langue étrangère la plus apprise » avec 8% d’élèves et d’étudiants en plus au niveau mondial, ajoute l’étude de l’organe de l’OIF avant de relever que la langue de Molière est « un allié du développement (…) d’un point de vue macroéconomique (où) le partage de la langue française favorise les échanges entre les pays de l’espace francophone (+18% en moyenne), tout particulièrement dans le domaine des biens culturels (+153%) ».
«Incontournable dans les médias et sur la toile », le français est la « 4ème langue pour Internet, tout usage confondu » et il trône dans les programmes de certaines chaines comme TV5MONDE qui est présente dans 360 millions de foyers et plus de 200 pays, note l’étude.
« Le français est également la langue de médias tels que les chaînes européennes Euronews et BBC News ou la chaine chinoise CGTN et la russe RT notamment », souligne l’Observatoire de l’OIF dont la mission est de recueillir et d’analyser des données sur la situation du français par pays, par secteur d’activité et dans les organisations internationales.
Au plan administratif, l’OIF dont le 17e sommet est prévu sur deux jours devrait connaitre peu avant la clôture de ses travaux une nouvelle secrétaire générale en la personne de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, bien partie pour remplacer la Canadienne, Michaëlle Jean.
En poste depuis le 1er janvier 2015, cette dernière a perdu le soutien de son pays, contrairement à son challenger qui, outre l’appui de l’Afrique francophone, bénéficie du soutien de la France, principal bailleur de fonds de la Francophonie. rapporte apa