SHOW ME THE MONEY – SOUVENEZ-VOUS. EN JUILLET DERNIER, 50 CENT SE DÉCLARAIT EN FAILLITE, S’EN REMETTANT À LA JUSTICE AMÉRICAINE POUR ÉCHELONNER LE REMBOURSEMENT DE SES DETTES, ESTIMÉES À PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIONS DE DOLLARS. SAUF QUE LE PLAN QUI VIENT DE LUI ÊTRE PROPOSÉ DE NE LUI CONVIENT PAS, MAIS ALORS PAS DU TOUT.
Curtis Jackson, alias 50 Cent, va-t-il bientôt être rebaptisé 50 millions… de dettes ? Depuis juillet dernier, le rappeur américain, qui s’est placé en faillite, demande à la justice de l’aider à échelonner le remboursement des sommes qu’il doit à diverses compagnies, dans le cadre de ses activités extra-musicales. Le but de la manœuvre : préserver sa fortune personnelle, estimée à plus de 150 millions de dollars.
50 Cent a en effet déposé une demande dite « chapitre 11 » qui lui permet de réorganiser ses affaires, contrairement à une demande de « type 7 » qui aurait mené à la liquidation de tous ses actifs, y compris familiaux. Aujourd’hui le site people TMZrévèle les détails de l’accord qui vient d’être soumis au rappeur. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas vraiment satisfaisant pour le principal intéressé…
Il serait obligé de travailler jusqu’à sa mort
Sleek Audio, SunTrust Bank et Lastonia Leviston, trois des sociétés auxquelles 50 Cent doit pas moins de 30 millions de dollars, proposeraient que ce dernier rembourse ses dettes sur une période… de 150 ans. Furieux, le rappeur invoquerait pour sa défense le 13e amendement de la constitution américain qui bannit l’esclavage. Ce plan, indique son entourage « créerait une période de servitude involontaire d’une durée indéterminée. »
Cet accord, s’il était validé par la justice, rendrait 50 Cent si dépendant de ses créanciers qu’il devrait en référer à eux pour ses dépenses quotidiennes ordinaires, du logement à l’alimentation. L’artiste serait alors contraint « à travailler de façon compulsive » jusqu’à la fin de ses jours… Sniff