45% des jeunes sont prêts à aller combattre aux côtés des groupes terroristes. Selon le docteur Bacary Samb, la plus grande vulnérabilité du Sénégal, c’est son système éducatif à plusieurs vitesses. Cette dualité du système éducatif sénégalais, excluant les élites arabophones, peut pousser les jeunes à rejoindre les mouvements terroristes, pense le Directeur de Timbuktu Institut.
Suite à une enquête menée dans la banlieue, entre le 1er et le 7 juillet 2016, le niveau de vulnérabilité de la jeunesse inquiète. Cette enquête a été réalisée sur un échantillon représentatif de jeunes dont l’âge varie entre 18 et 35 ans. Ce qui aurait permis de déterminer, selon le Dr Samb, l’angoisse “criard” de la jeunesse, plongée dans le chômage.
“On s’est rendu compte que ces jeunes vivent une angoisse inquiétante. il y a une précarité inquiétante dans cette banlieue de Dakar qui ne semble pas émouvoir outre mesure la classe politique qui est parfois dans des débats stériles“, a confié le Dr Bacary Samb. Constat fait: la jeunesse désavoue complètement la classe politique, selon le Directeur de Timbuktu Institut. “L’autorité politique la plus proche d’elle, qui est le maire , qu’on voit tous les jours, a un taux de confiance de 0.7%“, se désole-t-il, dans le quotidien Pop.
Revenant à l’enquête, 45 % des jeunes interrogés sont prêts à aller combattre aux côtés des groupes terroristes à cause de la pauvreté, alors que 19% le feront pour des raisons de fanatisme religieux. D’où l’urgence de trouver des solutions idoines afin de résorber le chômage de ces jeunes, désespérés, en assurant, de manière égalitaire, une éducation inclusive susceptible d’offrir des débouchés professionnels adéquats, selon M. Samb
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