Victime d’une agression depuis un an, Chon Ndiaye ,PDG du Groupe VoiciDakar.com reçoit aujourd’hui une menace de mort à partir d’un appel téléphonique d’un inconnu avec
numéro privé . En lui Disant Chon « tu te tais, ou on va te tuer » si jamais tu reviens sur l’agression dont tu étais victime la date du 15 novembre 2015.
Pour rappel ,Chon Ndiaye, photographe PDG du site «Voici Dakar», n’oubliera pas de sitôt la date du 15 novembre 2015. Période pendant laquelle il a été agressé par des cagoulés…
«Après que mon site a repris un article d’un autre site, une dame m’a appelé, avant de me donner rendez-vous dans un immeuble sis à Nord Foire, appartenant à un certain M. Amar », a révélé d’emblée à Senego M. Ndiaye.
Une fois sur les lieux, explique-t-il, quatre gros gaillards, à l’instar des lutteurs, l’ont menotté et brutalisé. Du 2è étage, ils l’ont trainé avec les mains liées, jusqu’au 4e niveau.
«C’est là qu’ils m’ont traité de tous les noms d’oiseau. Ils ont déchiré mes habits avec un coupe-coupe, une façon de m’intimider quoi. Comme ils étaient décidés et déterminés à me faire du mal, j’ai répondu aux injures en m’adressant au plus costaud. Ne supportant pas ma réplique, il m’asséné un coup si violent qu’ils ont cru que j’étais mort. Et l’un des malfaiteurs de les mettre en garde: «non boy, on nous avait dit tout simplement de lui faire peur, de le brutaliser et non de le tuer», se souvient l’administrateur du site «Voici Dakar».
Et ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les bandits ont ouvert sa voiture en dérobant ses deux téléphones portables et une forte somme d’argent.
Malgré ces comportements d’une bassesse inouïe, Chon dit continuer son petit bonhomme de chemin, n’en déplaise «aux commanditaires tapis dans l’ombre par manque de courage».
«Leur but aujourd’hui, ajoute Chon Ndiaye, c’est de faire taire la presse sénégalaise et surtout celle en ligne, mais ils se foutent le doigt dans l’œil. La presse sénégalaise continuera de dénoncer les tares et autres iniquités de la société et surtout de démasquer ces personnes qui se croient tout permis».