Depuis trois jours déjà que l’élève Saër Kébé, en prison depuis 2015 pour apologie du terrorisme sans être jugé, a entamé une grève de la faim. Au micro de la Rfm, son grand-frère demande d’emblée aux autorités de passer le voir pour s’enquérir de sa situation.
« Nous, sa famille et ses amis, sommes très affectés et cela nous révolte, » martèle le frère Kébé. Et de prévenir: « Dimanche, nous allons tenir une rencontre, la famille et les différentes associations de Pikine, de Mbour, de Thiès et de Tivaouane, pour voir comment faire pour avoir une autorisation, et organiser une marche à la Place de l’Obélisque ou à la Place de l’Indépendance pour dénoncer sa situation. »
Très touché lors de sa visite à la prison aujourd’hui, le grand-frère n’a pas pu la terminer. Soucieux, il demande « aux organisations de défense des droits de l’homme de réagir sur les conditions de Saër Kébé parce qu’il est très fatigué. Et si on ne prend pas garde, le pire peut se produire. »
iGFM