3,5 millions d’inscrits à deux mois des élections, la ministère de l’intérieur va dépasser la barre fixée par la loi

Le nombre d’inscrits pour les prochaines élections législatives de juillet 2017 et la Présidentielle de 2019 risque de dépasser la barre des 4 millions mentionnés dans la loi sur la refonte du fichier électoral. Présentement, la DAF (Direction de l’automatisation des fichiers) a déjà atteint les 3,5 millions d’inscrits à deux mois de la clôture prévue le 23 avril prochain.

En perspective des élections législatives du 20 juillet 2017, la Direction de l’automatisation des fichiers en charge des inscriptions des citoyens sénégalais sur le fichier électoral, a enregistré 3,5 millions d’inscrits. Un nombre atteint depuis l’ouverture des inscriptions en octobre 2016 pour la région de Dakar.

Seulement, des sources proches du ministère de l’intérieur renseignent que que les inscriptions ont démarré entre janvier et février 2017. Ce qui veut dire que d’ici la clôture des inscriptions prévue le 23 avril prochain, il y a une forte probabilité que le nombre d’inscrits atteigne 5,5 millions d’inscrits, voire 6 millions.

Alors que la loi sur la refonte du fichier électoral, votée à l’Assemblée Nationale, mise sur 4 millions d’inscrits. « Avec le rythme actuel de travail, on pourrait même atteindre les 6 millions d’inscrits avant la date-butoir. Ce n’était pas évident au début. Parce que nous n’avons pas assez de machines, mais avec le système double flux, tout marche comme sur des roulettes », confient des sources proches de la DAF.

Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui s’exprimait en commission, indiquait que la refonte partielle du fichier électoral, vise à connaître la situation réelle des électeurs. « Tous les électeurs décédés et ceux qui ne souhaitent pas figurer dans le fichier, seront radiés. Dans le cadre de cette opération, cette refonte sera couplée avec la carte d’identité biométrique à puce CEDEAO », soutenait-il.

Et de poursuivre, « dans un souci de rationalisation et d’harmonisation, il est proposé de faire voter les militaires et paramilitaires en même temps que les civils. D’où la nécessité de fusionner les deux fichiers spécifiques les concernant ».

Le grand problème pour ces élections reste la distribution des cartes d’électeurs. A preuve, les premiers inscrits ont jusqu’à présent des problèmes pour pour retirer leur pièce d’identité.

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