BAMBEY : pour une affaire de tontine, un cultivateur plante un couteau à la tête d’un chauffeur
Croupissant actuellement à la MAC de Diourbel. Le cultivateur M. Dièye et le chauffeur ND. Bâ sont poursuivis de coups et blessures volontaires. Le second nommé, poignardé à la tête, a asséné un coup de point à son protagoniste. Les faits remontent au 2 Juin dernier à Seo, un village de Bambey.
C’est une banale histoire de tontine qui a viré au drame à Seo dans le département de Bambey. Vendredi 2 Juin dernier, vers 17 heures la tranquillité de la localité a été troublée par une violente dispute entre le cultivateur Massamba dièye et le chauffeur Ndongo Bâ.
A l’origine une tontine de 350.000 FCFA mensuellement versée au gagnant après tirage. La tontine n’est pas entièrement remise en numéraires, mais en matériaux de construction : ciment et sable. Une règle établie et à laquelle ont souscrit 35 membres de l’association.
Pour ce mois de Juin, Massamba Dièye est sorti du tirage et devait se rendre à la quincaillerie du village récupérer 3 tonnes de ciment, 2 chargement de sable et la somme de 60.000 FCFA destinée au paiement des maçons.
Ndongo Bâ est lui chargé de la collecte des fonds. Le gagnant doit recevoir du liquide (16.000 FCFA pour le repas des maçons). Dièye qui n’a voulu se conformer à la règle de l’association est allé réclamer les 60.000 FCFA à Ndongo.
Face au refus de ce dernier, il a piqué une colère noire et les deux hommes se sont pris au collet avant que Massamba Dièye n’assène à Ndongo un coup de couteau à la tête.
Le 06 juin dernier, muni d’un certificat médical d’Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 15 jours, le collecteur porte plainte.
Le lendemain, Massamba Dièye s’est présenté à la gendarmerie de Bambey, muni lui aussi d’un (ITT) de 25 jours portant plainte contre Ndongo pour coups et blessures volontaires.
Interpellés, tous les deux ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie avant d’être déférés au Parquet, vendredi dernier et placés sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Louga.
L’Obs