Une nouvelle souche apparue avec ce qui pourrait être appelé deuxième vague, fait l’objet de préoccupation de la part des acteurs de la santé.
Le Pr Moussa Seydi, très attendu sur la question, donnera au cours de d’un entretien avec nos confrères du « Quotidien », son opinion sur la virulence de cette nouvelle vague. Le chef du service des maladies infectieuses estime que c’est une vague plus facile à gérer que la première.
« On est obligé de revoir la stratégie qui a été adoptée par rapport à ce qui est visible, donc, la nouvelle donne. Mais soulignons que cette nouvelle vague est plus facile à gérer », soutient l’infectiologue.
Dans le cadre de la remobilisation des ressources, il a été noté une lenteur, même si, considère le Pr Seydi, « le problème de ressources humaines ne se pose pas en réalité. Le problème qui se pose c’est la contractualisation, à nouveau, de ces ressources humaines qui doivent envahir les centres qui étaient ouverts dans la première phase. »
Ainsi, c’est un souci de réadaptation qui se pose mais, il est clair que l’État a les moyens de faire face à cette deuxième vague.
Parallèlement, le Pr Seydi estime que la lutte sanitaire devra se faire en usant de tous les moyens qui avaient été utilisés dans la première phase. Il n’est donc pas question pour le Pr Seydi, de se focaliser sur la virulence de cette deuxième vague par rapport à la première. Il faut juste mettre les moyens à disposition, pour lutter efficacement contre cette souche nouvelle.