Un fait que les travailleurs n’arrivent pas à accepter encore, c’est que le nom de l’une des plus grandes salles de banquet de l’hôtel le « Salon Brun » qui a existé depuis 24ans ait été baptisé « Salon Adriana » à la mémoire de la défunte épouse de M. Mbow à peine arrivé dans l’entreprise après tout juste 6mois. Selon des travailleurs, cet hôtel est un patrimoine de l’Etat avant de se demander si la direction a pris l’attache de l’Etat avant de changer le nom d’une salle emblématique qui méritait plus le nom d’employés qui ont travaillé dur et qui sont décédés. Ou bien des héros sénégalais qui ont marqué l’histoire de ce pays méritaient plus un nom de salon au King Fahd.
Outre le manque de dialogue avec le personnel, Pierre Mbow est accusé d’avoir créé un grand malaise ayant pour nom: injustice, division et discrimination. Poursuivant ses propos, notre interlocuteur renseigne que « après deux ans de fonction, l’homme n’a rien apporté à l’hôtel, sinon diviser les employés, geler les entités des cadres élus et reconnus par des statuts à savoir (Amicale, Collectif des cadres). M.Mbow a suspendu l’amicale de plus 320 employés et convoqué le jeudi 14 avril avec son directeur des Ressources humaines qui a présidé et créé son collectif des cadres en excluant d’autres cadres de l’entreprise et que ce dernier pourra contrecarrer le collège des délégués élus ». A en croire notre source, ce nouveau bureau du collectif des cadres mis en place n’est rien d’autre que les délégués qui ont été vomis par les employés et ce collectif était un moyen de réhabiliter la CNTS/FC qui a perdu aussi les élections pour se retrouver avec zéro siège au niveau du collège des délégués pour leur permettre d’avoir accès au chapitre. Pour exclure la présence des autres cadres à cette rencontre, la direction a mis en place des gendarmes détenant une liste devant accéder à la salle et interdisant l’accès à d’autres cadres de l’entreprise. Ecarté du nouveau collège des cadres, le secrétaire administratif de l’ancien collectif, a indiqué que les statuts ont été violés et la direction n’a pas le droit de convoquer la réunion ni la présider et exclure d’autres cadres de l’entreprise. Interrogé pour sa part, le nouveau secrétaire administratif du collège des cadres a confirmé la mise en place du nouveau bureau. Au téléphone Souleymane Faty nous a fait savoir qu’il ne souhaitait pas faire une communication dans ce sens non sans promettre de nous revenir.