Fadel barro sur la mobilisation politique des jeunes filles «elles sont plus victimes…»
Fadel Barro du mouvement Y’en a marre reste convaincu que si les jeunes filles ne s’investissent pas en politique, c’est qu’il y a beaucoup de facteurs sociaux qui constituent un frein à leur engagement.
Aux yeux de ce dernier, les jeunes filles sont moins des coupables que des victimes. Dans un entretien accordé au journal En Quête, lu par actunet.net, Fadel Barro estime que les jeunes filles ne sont qu’emportées.
«Elles s’en foutent de qui vient. Parfois, elles ne connaissent même pas le leader qui organise. Elles viennent parce qu’elles suivent une tante, une dame du quartier qui vient dire «venez il y a 2000 francs Cfa», martèle Fadel Barro.
Pour ce dernier, les jeunes filles qui sont instruites vont rarement dans les mobilisations, à moins qu’elles aient un intérêt direct. «Il faut peut-être faire un sondage pour le déterminer ou bien interroger un sociologue qui a fait un travail sur cet aspect», dit-il.