L’association des secrétaires et des assistantes de la SENELEC (ASAS) ont fêté leurs dix ans d’existence ce 22 avril. Ce panel annuel s’inscrit dans le cadre de la semaine internationale des secrétaires dont le thème retenu cette année est : « pour une Senelec Emergente, halte à la fraude ».
« La mission de l’ASAS, s’inscrit dans un vaste programme de réhabilitation de la Secrétaire assistante, de son image de marque et de son statut, afin de lui assurer la promotion et le respect, auxquels elle a droit », déclare la présidente de l’ASAS , Mme Fatou Sock.
« L’objectif de ce panel était d’unir toutes les secrétaires assistantes, qui sont animées d’un même idéal », explique la présidente, mais aussi de « créer entre elles des liens d’entente, de solidarité et de fraternité ». Et enfin, « essayer d’améliorer les connaissances générales et professionnelles par des actions permanentes de formation sur le plan national et internationale ».
Abdoulaye Dia, représentant du Directeur général de la SENELEC se réjouit du thème choisi cette année par l’ASAS. «Le thème de la fraude est absolument important, il nous tient à cœur et il interpelle tous les Sénégalais. Si nous produisons 100 kilo W/H, il y’en a plus de 10 kwh volés par des consommateurs véreux, soit 20 millions F CFA perdus par an, et qui ne se soucient pas de l’intérêt général mais seulement leur intérêt particulier», dénonce ce dernier.
Et de poursuivre: «Or, ce sont des ressources nationales qui auraient permis de construire d’autres centrales, d’autres lignes, d’autres hôpitaux, d’autres écoles, d’autres routes pour nos populations qui le méritent».
Donc, c’est un devoir au niveau de la SENELEC « de s’organiser pour que toute l’énergie produite soit vendue, collectée et réservée à l’investissement ». Et, «il faut aussi que nous faisions en sorte que nos agents soient mobilisés de même que les consommateurs, qu’ils puissent nous aider contre la fraude partout où ils sont c’est-à-dire en dénonçant les clients qu’ils soupçonnent de fraude», lance Abdoulaye Dia.