Cristiano Ronaldo est passé devant le tribunal provincial de Madrid ce mardi matin. L’attaquant de la Juventus, qui était condamné à 23 mois de prison ferme et à 18,8 millions d’euros d’amende, est reparti libre. Ce fut une simple formalité qui n’a pris que quelques minutes et qui clôt un an et demi d’instruction et de négociations. Ce mardi matin, peu avant 10 heures, Cristiano Ronaldo s’est présenté libre au tribunal provincial de Madrid et en est reparti soulagé. Détendu, souriant et accompagné de sa fiancée Georgina, l’ancien joueur du Real est entré par la porte principale du bâtiment après le refus de la justice de le laisser passer par le parking et de le cacher aux yeux de la foule de reporters couvrant ce qui est un événement aussi «people» que judiciaire. Cristiano Ronaldo devra prendre l’escalier Finalement tout s’est déroulé dans le calme. Face au président du tribunal, le Portugais s’est déclaré coupable de quatre délits de fraude fiscale commis entre 2011 et 2014, alors qu’il vivait à Madrid et jouait sous les couleurs du Real, destinés à éviter de payer 14,8 millions d’euros d’impôts, avant tout liés à ses droits d’image. Après avoir nié les faits au début de l’instruction en juillet 2017, Ronaldo s’en est remis aux conseils de ses avocats et a accepté un pacte avec la justice. C’est cet accord qui a été ratifié ce matin dans la capitale. Il a donc été condamné à 23 mois de prison ferme et à 18,8 millions d’euros d’amende. Mais, comme en Espagne, tout personne ayant un casier judiciaire vierge et dont la peine ne dépasse pas les 24 mois de prison ne se retrouve pas derrière les barreaux, le quintuple Ballon d’Or France Football est ressorti libre du tribunal. L’affaire est désormais définitivement classée. Ce qui a fait dire, après l’audience, à Ronaldo : «Tout est parfait !» alors qu’il signait des autographes à quelques supporters. Il peut repartir à Turin l’esprit tranquille. Tout le contraire de Xabi Alonso, ex joueur du Real, de Liverpool et du Bayern Munich, actuellement entraîneur au centre de formation du club merengue. Le hasard du calendrier a voulu que les deux anciens coéquipiers se retrouvent au même endroit et au même moment. Alonso, jugé dans une autre salle, s’estime innocent de la fraude fiscale dont il est accusé et a refusé de négocier avec la justice. Il risque jusqu’à cinq ans de prison. Fred Hermel, à Madrid