15e anniversaire de la tragédie du Joola à Ziguinchor : Augustin TINE se paie un hors-sujet

Les familles des victimes de la tragédie du Joola, qui a fait officiellement 1 863 morts, portent en bandoulière d’éternelles revendications devant lesquelles les autorités restent toujours muettes ou presque.

Hier, lors de la célébration du quinzième anniversaire de cette catastrophe, l’heure était toujours aux plaintes et aux complaintes desdites familles qui ont l’impression d’être abandonnées à leur sort par les autorités.

Venu représenter le gouvernement à la cérémoniehier, à Ziguinchor, le ministre des Forces armées a encore été interpellé. A la place de l’homme d’Etat, l’homme politique leur a répondu.

Selon Wafadjri, Augustin TINE s’est mis à lister toutes les actions réalisées par l’Etat, en faveur des populations du sud en général et des familles des victimes du Joola en particulier. Depuis l’avènement de ce douloureux événement, l’Etat, de l’avis du ministre Augustin Tine, a pris des mesures fortes parmi lesquelles, le versement d’une somme de dix millions FCfa aux familles qui le désirent. Mais également le vote, en 2006, de la loi sur les pupilles de la Nation ainsi que l’aide octroyée aux 800 enfants de victimes. «Tout ceci n’est qu’une infime partie par rapport à l’ensemble des mesures que l’Etat du Sénégal comptait prendre pour la prise en charge des victimes du Joola en particulier, et pour la Casamance en général», rappelle le chef de la délégation gouvernementale. Par ailleurs, de gros efforts sont en train d’être faits en termes d’infrastructures routières, selon lui. Ce qui «permettra aux gros porteurs, dans le court terme, de contourner la Gambie pour pallier les dommages liés au stationnement dans ce pays». Par ailleurs, Augustin Tine a évoqué la grande innovation apportée dans le système d’orientation des nouveaux bacheliers par son collègue en charge de l’Enseignement supérieur et qui aurait permis de juguler la problématique liée au flux d’étudiants venus du sud.

Le désenclavement de la Casamance demeure ainsi une priorité majeure pour le président de la République, rassure-t-il. Et ainsi de suite…

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