( 14 Photos ) 12 ans après, Obama retourne dans son village au Kenya, en toute complicité avec sa grand mere et demi-sœur …

En visite au Kenya, Barack Obama va voir sa famille

Barack Obama a visité le village de Kogelo, où son père est né et est enterré, lors d’un séjour de deux jours au Kenya. L’ancien président des États-Unis a profité de sa visite pour inaugurer un centre de jeunesse conçu par sa demi-sœur. La dernière visite de Barack Obama à Kogelo remontait à 2006. Il n’était pas encore président.

©DAI KUROKAWA/EPA/MAXPPP – epaselect epa06892771 Former US president Barack Obama (C) poses for photographs with his step-grandmother Sarah Onyango Obama (R) and an unidentified local student (L), during an opening ceremony of the Sauti Kuu Sports, Vocational and Training Centre in his ancestral home Kogelo, some 400km west of the capital Nairobi, Kenya, 16 July 2018. Barack Obama visited his ancestral home in western Kenya to attend the opening ceremony of the centre founded by his half-sister Auma Obama, after having met with Kenyan President Uhuru Kenyatta and opposition politician Raila Odinga in Nairobi the previous day. After Kenya, Obama is scheduled to travel to South Africa where he will deliver the annual Nelson Mandela lecture in Johannesuburg. EPA-EFE/DAI KUROKAWA

Pèlerinage aux sources pour Barack Obama au Kenya. L’ancien président des États-Unis s’est rendu ce lundi à Kogelo, dans l’ouest du pays, le village où son père et né et où il est enterré. Il a inauguré un centre de jeunesse conçu par sa demi-sœur aînée.

C’est le premier déplacement de Barack Obama en Afrique depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 2017. En 2015, il avait effectué un voyage officiel au Kenya. Mais il ne s’était pas rendu dans le village familial de Kogelo où son dernier passage remontait à 2006, alors qu’il n’était encore que sénateur.

Les souvenirs de son premier voyage au Kenya
Barack Obama a rendu visite à la matriarche de la famille Obama au Kenya, Sarah, que l’ex-président appelle « grand-mère », même s’ils n’ont pas de liens de sang.

Il a ensuite égrené les souvenirs de son premier voyage au Kenya, quand il avait 27 ans. Depuis Nairobi, il avait d’abord pris « un train très lent », puis un bus avec « des poulets sur mes genoux et des patates douces s’enfonçant dans mes côtes ».

Ensuite, il avait dû s’entasser dans un « matatu » (minibus), « encore plus bondé que le bus », avant de marcher jusqu’à la maison de Sarah. Il s’est souvenu avoir dû attraper un poulet pour le dîner qu’il n’avait pas eu le cœur de tuer lui-même, ou encore avoir visité la tombe de son père et pris des bains de soleil.

« Et j’ai regardé les étoiles et […] cela m’a donné un sentiment de plénitude qu’aucun hôtel cinq étoiles ne m’a jamais donné », a-t-il ajouté.

Hommage à Mandela en Afrique du Sud
M. Obama s’exprimait à l’occasion de l’inauguration du centre de jeunesse Sauti Kuu (« fortes voix », en swahili), fondé par sa demi-sœur Auma Obama. Il a expliqué qu’en se remémorant tous ces souvenirs, il ne pouvait pas être « plus fier de ce que sa sœur a construit ».

Celle-ci a expliqué que ce centre ultra-moderne permettrait aux jeunes de la région d’avoir accès aux livres, à Internet et à des activités sportives. Pour sa part, Barack Obama a estimé que le centre permettrait de responsabiliser et éduquer la jeunesse locale pour qu’elle puisse demander des comptes à la classe politique et faire « des choses remarquables, qui changent le monde ».

L’ex-président américain était arrivé dimanche au Kenya et s’était entretenu dans l’après-midi avec le président Uhuru Kenyatta et avec le leader de l’opposition Raila Odinga.

Depuis dimanche, l’ex-président américain est au Kenya. L’occasion pour lui d’aller voir sa famille du côté paternel, mais aussi d’inaugurer un centre de jeunesse.

Cela faisait trois ans que Barack Obama n’avait pas foulé la terre de ses ancêtres. Depuis dimanche, l’ancien président américain est au Kenya, pays d’origine de son père. À son arrivée sur le sol africain, il s’est d’abord entretenu avec Uhuru Kenyatta, le président kényan et Raila Odinga, le leader de l’opposition. Puis, ce lundi matin, il s’est rendu dans le village de Kogelo où son père est né et décédé. Il y a vu Sarah, matriarche de la famille Obama que le Démocrate appelle «Grand-mère», même s’ils n’ont pas de liens de sang. «C’est une grande joie d’être de retour auprès de tant de gens qui sont de la famille pour moi, et autant qui prétendent être de la famille. Tout le monde est un cousin», a déclaré Obama, lui, qui a effectué son premier voyage au Kenya à l’âge de 27 ans.

Mais ce séjour en Afrique ne se restreint pas à une visite de courtoisie: Barack Obama doit inaugurer dans la journée le centre de jeunesse Sauti Kuu («fortes voix», en swahili) créé par sa demi-soeur Auma Obama. Cet espace doit permettre aux jeunes de la région d’avoir accès aux livres, à Internet ainsi qu’à des activités sportives. Des cours d’éducation civique, de finances ou sur la défense de l’environnement seront donnés au sein de cet établissement.

Le centre comprendra un terrain de football aux standards internationaux parrainé par le ministère allemand de la Coopération et du Développement, un terrain de basket-ball financé par la fondation Giants of Africa, ainsi qu’un terrain de volley-ball/netball et d’autres installations, dont une bibliothèque et un laboratoire Internet.

Après le Kenya, direction l’Afrique du Sud

Une action que Barack Obama avait annoncée lors de sa précédente visite en 2015. À cette occasion, il avait promis de revenir quand il «ne porterait plus un costard» et s’était engagé à œuvrer en faveur de la jeunesse locale. Il s’est d’ailleurs réjoui, il y a quelques jours dans un tweet, de la «diversité merveilleuse» et de la «culture prospère» en Afrique.
À l’issue de son séjour au Kenya, l’homme politique américain restera sur le sol africain puisqu’il ira en Afrique du Sud. Il est notamment attendu mercredi pour prononcer le discours annuel de la Fondation Mandela, pour le centième anniversaire de la naissance de l’ancien chef d’État sud-africain. Un événement avec une forte portée symbolique pour Obama. Selon Benjamin J. Rhodes, son proche conseiller, ce discours est le plus important depuis qu’il a quitté la Maison blanche.

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