SERENA WILLIAMS : « Mes parents m’ont toujours encouragé à être fière de moi. Malheureusement beaucoup de Noirs ont grandit en pensant qu’ils ne sont pas assez beaux, qu’ils sont trop foncés, que leurs lèvres sont trop grosses ou que leurs cheveux ne sont pas assez beaux. Je ne veux pas être d’une autre couleur, car il n’y a aucune race qui a une histoire aussi rude que la nôtre. Les Noirs sont les plus forts, les plus solides mentalement, et je suis fière de porter cette couleur chaque jour de ma vie
Serena Williams : « Je ne veux pas être d’une autre couleur »
La célèbre tenniswoman revenait sur ESPN l’année dernière sur son identité de femme noire aux États-Unis.
Sur le tennis
Serena Williams, joueuse de tennis la plus titrée de l’ère Open, déclarait garder un souvenir marquant de ses séances d’entraînement en Californie. « Il n’y avait que des personnes de couleur blanche qui jouaient au tennis donc aussi loin que je peux me souvenir, j’ai toujours su que j’étais noire, que j’étais différente à cause de ce que je faisais ».
Sur son identité noire américaine
« Ils (mes parents) ont toujours voulu que nous soyons fières de ce que nous sommes », disait la tenniswoman de 35 ans.
« Mon père nous a toujours dit ‘connais ton histoire et si tu connais ton passé ton futur sera grand’. J’ai regardé des films sur l’esclavage et ça te rend fier, tu vois tout ce que ton peuple a enduré pour que tu puisses avoir la chance d’être ici. Comme ce poème de Maya Angelo qui dit ‘nous sommes l’espoir et le rêve d’un esclave’. Peux-tu imaginer la puissance de ses mots ? (…) Je ne veux pas être d’une autre couleur (…) Je suis vraiment très fière de porter cette couleur chaque jour de ma vie. »
Sur son corps de femme noire
Si les problématiques raciales sont toujours d’actualité outre-Atlantique, Serena est revenue sur le simple fait d’être une femme noire en proie aux jugements sur son physique. « Mes bras ne ressemblent peut-être pas à ceux des autres filles. Mes jambes sont différentes. Pareil pour mes fesses et mon corps tout entier », se souvient l’intéressée. « Si ça dérange les gens je les regarde dans les yeux et je leur dit : ‘Si tu ne l’aimes pas, je ne te demande pas de l’aimer’. J’aime mon corps et je m’aime. »