Nos précieux poumons ont pour principales missions de filtrer les déchets gazeux et de fournir l’oxygène à nos organes. Mais voilà que ceux-ci peuvent être exposés à des tumeurs malignes. Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier chez l’homme. Il se développe dans les cellules qui tapissent les parois des bronches et bronchioles des poumons et se manifeste par de nombreux symptômes directs ou indirects. Faisons le point !
Dans la majorité des cas, le tabagisme est le facteur à risque le plus incriminé dans la survenue de ces tumeurs. On déplore plus de 9 cancers sur 10 chez des fumeurs ou anciens fumeurs, autant chez les hommes que chez les femmes. Le cancer du poumon est particulièrement foudroyant, car il se propage facilement dans le reste du corps (métastases au niveau des ganglions, foie, os, cerveau principalement). Le cancer du poumon est d’autant plus menaçant qu’il est souvent diagnostiqué tardivement.
Les différents types du cancer du poumon
On distingue deux types de cancer du poumon de gravité variable, issus de cellules des bronches d’origine différente et dont le traitement varie selon le cas diagnostiqué et le stade d’évolution, ces tumeurs se développent et se propagent différemment dans le corps.
Le cancer du poumon à petites cellules est la forme la plus dangereuse. Environ 20% des cas de cancers du poumon se présentent sous cette forme. Quand il est diagnostiqué, le risque que le cancer se soit déjà propagé ailleurs dans le corps n’est pas écarté. Il croît rapidement et il est souvent impossible de le traiter au moyen d’une chirurgie. La chimiothérapie associée ou non à une radiothérapie constituent le traitement de référence.
Le cancer du poumon non à petites cellules se développe plus lentement et représente environ 80% des cas. Il se détecte et se traite plus aisément que le cancer à petites cellules. La chirurgie constitue le traitement de référence selon le stade du cancer et son degré d’extension. Ce type de cancer survient sous forme d’adénocarcinome, de carcinome épidermoïde et de carcinome à grandes cellules indifférenciées. Il existe d’autres types de tumeurs malignes, plus rares, dont le sarcome et le lymphome.
Les principales causes du cancer du poumon
Le tabagisme est le premier facteur de risque du cancer du poumon. Ce postulat s’appuie sur des études épidémiologiques et des recherches menées en biologie moléculaire. D’autres facteurs sont soupçonnés d’avoir une influence sur l’apparition d’un cancer, dont notamment l’exposition à la fumée secondaire ou à des particules cancérogènes présentes dans l’air, comme celles provenant de l’arsenic, l’amiante, du radon ou des polluants de l’air.
Quelles sont les personnes à risque ?
- Tout fumeur ayant une prédisposition génétique au cancer pourrait le contracter. Les experts avancent que des facteurs génétiques pourraient expliquer le fait que certains fumeurs occasionnels développent le cancer, tandis que de grands fumeurs ne le développent pas.
- Les personnes atteintes d’une fibrose dans les poumons, des suites d’une pneumonie ou une tuberculose, ou de toute autre maladie pulmonaire chronique, comme la sclérodermie, présentent un risque accru d’avoir un cancer du poumon.
Les symptômes sont difficiles à identifier
Ils sont plus reconnaissables à mesure de la prolifération de la maladie aux autres organes. Une analyse de sang ne donnera donc aucun signe pouvant orienter vers un cancer du poumon. Seule l’imagerie et l’endoscopie permettent de détecter un cancer du poumon.
- L’apparition d’une toux sèche et gênante, qui persiste durant plusieurs semaines. La toux du matin du fumeur peut aussi évoluer en une toux plus sévère chronique, qui persiste toute la journée. Il se peut aussi que les mucosités expectorées soient sanguinolentes.
- Une infection des voies respiratoires qui perdure.
- Une douleur au niveau du thorax ou de l’épaule.
- Une perte d’appétit et un amaigrissement.
- Un essoufflement et des infections pulmonaires à répétition.
- Une fatigue et un enrouement associés à un rhume ou à un mal de gorge.
- Un gonflement du visage ou du cou, lorsque les cellules cancéreuses ont envahi les ganglions lymphatiques.
- Une respiration sifflante.
- Des troubles hormonaux ou sanguins provoqués par la libération des cellules tumorales de substances modifiant les taux de calcium ou de sodium dans le sang.
Une dysphonie (extinction ou modification de la voix).
Des difficultés à avaler et à respirer.
L’affaissement de la paupière ou le rétrécissement de la pupille d’un œil.
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