Auteur d’une saison monumentale, Mohamed Salah a connu un dernier mois très compliqué. Blessé lors de la finale de la Ligue des Champions perdue contre le Real Madrid (1-3), l’ailier égyptien n’a presque aucune chance de qualifier son pays pour les 8es de la Coupe du monde. Le Pharaon va aussi devoir tirer un trait sur ses rêves de Ballon d’Or.
On peut désormais l’affirmer : Sergio Ramos a complètement gâché la fin de saison de Mohamed Salah. Blessé en finale de la Ligue des Champions contre le Real Madrid (1-3), l’ailier de Liverpool traînera très longtemps comme un boulet ce pépin à l’épaule gauche qui va hanter ses nuits.
Sa blessure a plombé le Mondial des Pharaons
Car ce contact rugueux avec le défenseur central espagnol lui a, en plus de faire rater la majeure partie de la finale à Kiev, empêché d’arriver en Russie dans les meilleures conditions.
L’histoire aurait pourtant pu être belle pour l’Egyptien. En effet, pour l’entrée en lice des Pharaons dans le Mondial, son sélectionneur, Hector Cuper, a fait le choix de le laisser sur le banc contre l’Uruguay. Une décision presque payante. Presque, car José Maria Giménez a décidé de gâcher un peu plus le début d’été de Salah en trouvant la faille dans les derniers instants de la partie, vendredi, pour les 26 ans du Red. Une courte défaite (1-0) terrible pour le moral du septuple champion d’Afrique en titre, qui n’a eu d’autre choix que de s’en remettre à sa superstar pour la deuxième manche, déjà décisive, contre la Russie, mardi. Mais le miracle n’a pas eu lieu.
En méforme, puisqu’il n’a pas foulé les terrains depuis le 26 mai, Salah a fait ce qu’il a pu pour éviter la défaite face à la Sbornaja (1-3). Malgré un but sur penalty, le Scouser n’a pas vraiment brillé et sait que les carottes sont pratiquement cuites pour rêver d’une qualification en 8e de finale. Si l’Uruguay bat l’Arabie Saoudite, ce mercredi (17h), la flamme sera définitivement éteinte.
Salah out pour le Ballon d’Or
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Salah pourra, en cas d’élimination quasiment inévitable, faire une croix définitive sur le prochain Ballon d’Or.
Malgré ses 49 buts en 57 matchs, toutes compétitions confondues, en club comme en sélection, un titre de meilleur réalisateur de Premier League (32) et ses 11 pions en C1, cela sera insuffisant pour espérer terminer devant son principal concurrent, Cristiano Ronaldo, vainqueur de la coupe aux grandes oreilles et parti comme une bombe lors de ce Mondial, avec un triplé contre l’Espagne (3-3).
A priori, Salah va devoir se concentrer sur l’année 2019 afin de faire aussi bien avec Liverpool, et pourquoi pas, viser un premier titre continental, lors de la CAN, l’été prochain, avec l’Egypte. Une chose est sûre, l’ancien Romain peut être fier du travail accompli au cours de la saison.