Danger! L’eau que nous buvons n’est pas du tout propre. Dans certaines zones du pays, même si l’or bleu est obtenu à partir d’une adduction, la ressource n’est pas de qualité.
Une étude réalisée par la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (Dgpre) montre que “1.062 millions de Sénégalais ont recours à une eau sale pour se désaltérer”. Le coordonnateur du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam), Amadou Matar Diallo, a fait savoir, dans les colonnes du journal Sud Quotidien, que “le fait que ce 1.062 millions de Sénégalais ne dispose d’une eau potable, s’explique par le fait que les eaux soient touchées par des teneurs excessives en fluor et en sel”. Selon lui, ces eaux ont, dès fois, été contaminées par les résidus industriels ou la pollution humaine.
M. Diallo a pris part, ce jeudi 19 mai, à la rencontre sur la revue sectorielle conjointe eau et assainissement du Pepam.
Une eau liquide est dite potable lorsqu’elle présente certaines caractéristiques (concentration en chlorures, pH, température…) la rendant propre à la consommation humaine. Le concept de « potabilité » varie à travers le monde, fruit d’un contexte historique, scientifique et culturel local. Il détermine la question de l’accès à l’eau, puisqu’une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.