Il a porté le maillot des plus grands clubs et de la Seleção, mais, à seulement 33 ans, c’est l’uniforme de taulard qui sera sa tenue pour un bon moment : le footballeur brésilien Robinho, qui continue pour l’instant de pratiquer son métier sous les couleurs de l’Atletico Mineiro (Brésil), a été condamné jeudi 23 novembre 2017 à neuf ans de prison par la justice italienne, reconnu coupable d’un viol en réunion en janvier 2013, à l’époque où il évoluait au Milan AC.
Les faits s’étaient déroulés dans un établissement de nuit de la cité lombarde. Accompagné d’un groupe d’amis et de sa femme (depuis 2009) Vivian Guglielmetti, qui lui a donné deux fils âgés de 10 et 6 ans, Robinho avait fait la connaissance d’une jeune Brésilienne de 22 ans. Après avoir raccompagné son épouse à la maison, l’ex-milieu de terrain du Real Madrid et de Manchester City était ressorti pour retrouver ses copains et la demoiselle en question et continuer la soirée, qui aurait tourné au viol collectif.
Déjà inquiété du temps de son chapitre mancunien par une affaire d’agression sexuelle dans une boîte de Leeds restée sans suites, Robinho avait catégoriquement démenti toute implication suite à la plainte déposée quelques mois plus tard par la victime. Mais la justice italienne n’est de toute évidence pas de cet avis, puisqu’il a été condamné à neuf ans de réclusion en compagnie des cinq autres prévenus.
Titulaire dimanche dernier lors du match dans le championnat brésilien de son équipe, avec laquelle il est sous contrat jusqu’en décembre, Robinho ne sera probablement pas de sitôt derrière les barreaux puisqu’il a fait part de son intention de faire appel. Et si sa condamnation est actée une fois tous les éventuels recours épuisés, il faudra encore qu’il soit extradé par le Brésil… Mais l’étau se resserre.
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