Pape Malickou Diakhaté débute sa carrière d’entraineur au Fc Lunéville
Aujourd’hui à la retraite, l’ancien joueur du Dynamo Kiev a rejoint le cercle des anciens internationaux sénégalais devenus entraîneurs après leurs carrières professionnelles.
L’ex défenseur des Lions qui a pris sa retraite sportive après des blessures à répétition occupe actuellement le poste d’entraîneur au FC Lunéville, son dernier club en tant que joueur. L’ex défenseur de Nancy travaille aux côtés de son ami, Foued El Abassi, où ils tentent de faire monter le club des quartiers de Nancy évoluant en Championnat Régional 3, nous révèle l’Est Républicain.
Pape Malickou Diakhaté, titulaire du BEF2 est actuellement le coach du FC Lunéville avec son ami Foued El Abassi, en National III Régional, informe l’Est Républicain.
Le footballeur sénégalais, Malickou Diakhaté racontée par sa femme, Caroline
Pape Diakhaté a rencontré sa compagne, Caroline, dans un restaurant italien alors qu’il était encore au centre de formation de l’AS Nancy-Lorraine. Ensemble depuis sept ans, ils sont les heureux parents d’un garçon prénommé Yanis et d’une petite Sarah. Pour Le Foot Saint-Etienne, Caroline a accepté de revenir sur sa rencontre avec l’ancien défenseur nancéien, leur relation et la « face cachée » de Pape dans la vie de tous les jours.
Caroline, quand avez-vous rencontré Pape ?
C’était il y a sept ans. J’étais étudiante à Nancy et lui était au centre de formation. Pour financer mes études, j’avais un job d’étudiante. J’étais serveuse dans un restaurant italien où beaucoup de joueurs venaient manger régulièrement. Pape s’y rendait souvent et c’est comme ça que nous nous sommes connus. Quand je l’ai vu, ça a été vraiment le coup de foudre ! Je le trouvais très beau, très posé, très gentil et souriant.
Comment l’avez-vous abordé ?
Si je m’en rappelle bien, j’ai dû lui offrir un café. Et comme il venait régulièrement, on se parlait de plus en plus. Ensuite, il m’a invitée à lui rendre visite dans sa chambre au centre de formation. Mais on n’avait pas le droit de rentrer, donc il fallait que je l’attende en bas.
De quelle manière s’est ensuite déroulée votre relation ?
Quinze jours après avoir rencontré Pape, j’ai dû partir un an en Suède pour continuer mes études en communication. Ensuite, j’ai encore dû partir à l’étranger à Malte. Et puis j’ai fini mes études à Paris pendant 2 ans. Nous étions toujours ensemble même si on ne se voyait pas beaucoup. A la fin de mes études à Paris, je suis tombée enceinte de notre fils aîné, Yanis, et je suis revenue m’installer à Nancy. Nous y avons vécu un an avant de partir à Kiev.
Cette distance au début d’un relation était-telle difficile à gérer ?
Ce n’était pas facile. On s’écrivait beaucoup et on se téléphonait assez souvent aussi. Quand j’étais sur Paris, je rentrais tous les week-ends et je revenais à chaque fois pendant les vacances. C’était un peu plus dur l’année où j’étais en Suède. Mais ça ne change pas trop de maintenant car les footballeurs sont souvent absents. Ca m’a habituée à notre vie future. Mais on ne va pas se plaindre. Il y a des inconvénients, mais il y a quand même pire comme métier.
Etiez-vous intéressez par le football avant de le rencontrer ?
Pas du tout. Je ne suivais pas du tout le foot. Mais je m’y suis mise lorsqu’il était à Nancy où je le suivais beaucoup. A Kiev, un peu moins. Je ne connaissais même pas le nom des joueurs. A Saint-Etiennen je ne me suis pas encore trop intéressée, mais je pense que je vais m’y mettre.
b[Vous arrive-t-il d’aller au stade pour l’encourager ?
]bOui. En Ukraine, j’étais assez frileuse donc je n’y allais qu’en été. En plein hiver je n’avais pas le courage… Et j’aime tellement voyager que lorsqu’il avait des matchs de Ligue des Champions je le suivais à chaque fois. Aujourd’hui avec les enfants ce n’est pas toujours simple.
Vous êtes-vous liée d’amitié avec d’autres femmes de joueurs ?
A Nancy, j’avais quelques bonnes amies. La femme de Michaël Chrétien, ou celle d’Olivier Sorin qui est à Auxerre maintenant. A Kiev, pas trop, il y avait la barrière de la langue au départ et elles ne parlaient pas forcément anglais. De toute façon il n’y avait pas trop d’occasions pour qu’on puisse se rencontrer. En Ukraine, toutes mes amies étaient des femmes expatriées.
Comment percevez-vous les critiques envers Pape ?
J’y suis assez sensible. Quand j’en lis sur le net, il est vrai que je n’en parle pas à Pape, mais ça me touche énormément. Souvent que les personnes qui critiquent sont souvent très peu au courant de ce qu’il se passe. Ils se permettent de critiquer seulement en lisant un article dans la presse. Ils n’ont pas assez de recul pour pouvoir le faire et donc parfois leurs arguments ne sont pas forcément intéressants et très justes. Et là ça me touche beaucoup. Après je me dis que ce ne sont que des supporters et je relativise.
Que genre de papa et de mari est-il ?
Il est fou amoureux de sa petite fille, Sarah la dernière. Sinon c’est un mari asez cool mais un papa assez sévère et strict. C’est plus souvent lui qui hausse le ton à la maison. C’est quelqu’un d’un peu trop gentil à mon goût et parfois trop généreux aussi. C’est peut-être l’un de ses défauts. Il est également un peu trop naïf. Mais il le travaille.
Est-il bricoleur ?
Pas du tout ! Il ne sait pas changer une ampoule. Ca, c’est moi qui le fait à la maison. Il ne sait rien faire. Il est peut-être bon avec ses pieds mais alors avec ses mains, c’est l’enfer.
En tant que femme de joueur, quel est votre meilleur souvenir ?
Je dirais la Coupe de la Ligue avec Nancy. C’était un grand moment, j’étais au Stade de France avec ma famille, c’était magnifique. Rien que d’en parler j’en ai encore les larmes aux yeux. C’était un grand moment. Plus on se rapprochait de la finale, plus on était stressés, c’était vraiment génial. Et de voir le Stade de France rempli à moitié de supporters nancéiens…
Est-ce vous qui avez eu l’idée de lancer un site internet sur Pape ?
Quand nous avons eu l’idée de le lancer, il était encore en Ukraine. Nous avions souvent des retours de supporters qui disaient : « Pape, on n’arrive pas à suivre ce que tu fais en Ukraine, le championnat n’est pas trop médiatisé en France , ni au Sénégal ». Du coup, nous avons lancé un site officiel (www.papediakhate.com) pour lui permettre de parler de ce qu’il fait. Un ami à moi a conçu le site et, de mon côté je me charge de l’alimenter en texte et en photo. Ca permet à Pape de garder un contact avec ses supporters, aussi bien ceux qui sont restés en Ukraine, que ceux qui sont en France ou au Sénégal, et de communiquer avec eux.