Cinq jours après l’attentat contre des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande, les premières victimes ont été inhumées ce mercredi. Un réfugié syrien et son fils ont été mis en terre. Ils étaient arrivés il y a un an en Nouvelle-Zélande, où ils espéraient trouver la paix et la sécurité, loin du conflit syrien.
Pour la communauté musulmane, ces inhumations interviennent tardivement, la coutume voulant que l’enterrement ait lieu dans les 24 heures suivant le décès. Un retard dû au difficile processus d’identification des victimes.
« Une trentaine de corps ont à ce stade pu être remis aux familles. Je sais que le processus d’identification est incroyablement difficile et frustrant pour les proches, mais j’ai aussi vu ceux qui travaillent à l’enquête, et je peux vous dire qu’ils travaillent incroyablement dur aussi », a indiqué la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.
A Christchurch, des personnes, de divers horizons, rendent hommages aux victimes en exécutant le haka, cette danse guerrière, traditionnelle, symbole de l’identité néo-zélandaise.
Cinquante personnes, issues de la communauté musulmane, ont péri vendredi dernier sous les balles d’un Australien de 28 ans, qui a filmé et diffusé en direct son massacre sur les réseaux sociaux
L’homme, qui a été incarcéré, avait décrit sa haine des immigrés, dans un manifeste publié sur Internet.
Euronews