Yékini, l’ancien roi retourne dans l’arène

 

 

 

Après avoir quitté définitivement l’arène, le lundi 17 octobre 2016, Yékini n’était plus réapparu dans l’arène, en partie à cause de son opération au genou. Mais à Latmingué, l’ancien Roi des arènes a dit qu’il compte dérouler une bonne partie de son programme de promoteur la saison prochaine.

Rappel

Après 24 ans de carrière au plus haut niveau dans le monde de la lutte sénégalaise, Yakhya Diop, dit Yekini, a tiré sa révérence. À 42 ans, le colosse sérère, invaincu entre 1997 et 2012, est aujourd’hui considéré comme le monstre sacré de la discipline. Yakhya Diop, dit Yekini, a quitté l’arène au terme d’une carrière exceptionnelle par sa durée et son palmarès.

Une montagne de 1m95 pour 135 kilos de muscles. Avec un tel physique, pas étonnant que Yekini ait pu rester au plus haut niveau dans le monde si concurrentiel de la lutte sénégalaise. Il aura donc fallu attendre ses 42 ans et une conférence de presse, tenue lundi, pour que le « roi des arènes » annonce sa retraite, après 24 ans d’une carrière exceptionnelle. Une annonce qui a suscité une vive émotion au Sénégal, où la discipline passionne les foules peut-être plus encore que le football.

Au lendemain du départ de la star de la lutte avec frappe, la presse nationale multiplie les hommages en son honneur. Il faut dire que la carrière de Yekini, surnommé ainsi en référence à l’imposant footballeur Rashidi Yekini, star des Super Eagles nigérians dans les années 90, parle pour lui : 19 victoires, un nul et deux défaites, le tout en se ménageant une période d’invincibilité longue de 15 ans, entre 1997 et 2012 !

Meilleur lutteur du cinquantenaire

Désigné en 2010 meilleur lutteur du cinquantenaire (1960-2010), il a expliqué lundi sa décision par son sentiment que le moment était venu, assurant que sa défaite face à « Lac de Guiers 2 » lors de son dernier combat, le 24 juillet 2016, après plusieurs années sans compétition, n’avait pas pesé. S’il suffisait d’une défaite pour pousser un champion à la retraite « il ne resterait que moi dans l’arène », a déclaré Yekini avec son sens de la formule habituel.

Natif de Bassoul, dans le delta du Saloum, dans l’ouest du pays, Yekini s’est dit certain que la relève était assurée. Et pour cause, la région est l’un des principaux viviers de lutteurs du pays. Ces derniers viennent en majorité de son ethnie. « J’ai la conviction que les Sérères auront un autre champion plus fort que moi », a-t-il affirmé.

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