Les partisans du pouvoir n’en ont pas encore fini avec Fadel Barro et Cie. En point de presse hier aux Hlm, Djaraf Ndao, responsable politique de la localité, a rajouté une couche sur les accusations et autres déballages qui n’arrêtent pas de pleuvoir sur « Y en marre ». Après s’est félicité de l’autorisation par le préfet du rassemblement du mouvement, écorchant au passage l’opposition qu’il accuse de vouloir mettre le feu dans le pays, il a tiré à boulet rouges sur les jeunes contestataires. En effet, M. Ndao et Cie sont étonnés par le fait que le mouvement qui se dit citoyen n’a pas soutenu Karim Wade qui a été écroué pour enrichissement illicite. Ils n’ont daigné sortir de leur léthargie que lorsque leur bienfaiteur a été touché.
Aussi, estime-t-il : « Le moment utilisé n’est pas anodin car nous savons très bien leur connexion avec l’opposition et surtout avec le maire Khalifa Sall qui les alimentait avec la caisse d’avance ». Ce, surtout, insinue-t-il, si l’on sait que ce dernier a été mouillé dans l’affaire de l’argent du dopage qui a éclaboussé l’Iaaf que dirigeait Lamine Diack. D’ailleurs, les jeunes rappeurs ont aussi été cités dans cette affaire qui n’a pas encore connu son épilogue. Pour le responsable apériste, « Y en a marre » aurait pu magnifier le travail effectué par le PUDC dans les zones les plus reculées du Sénégal, des coupures d’électricité qui ont drastiquement diminué et des prix des denrées qui ont également connu une baisse considérable. « Nous les attendons dans le bilan de leurs revendication de 2012 plutôt que de défendre quelqu’un qui a avoué avoir utilisé des fonds de façon illicite et de les justifier avec de fausses factures », a-t-il dit.