Un journaliste du New York Times qualifie Melania Trump de « prostituée »

Dimanche soir, durant la Fashion Week new-yorkaise, un journaliste du New York Times s’est laissé aller à un commentaire insultant sur Melania Trump. Et si l’information a été révélée au grand public, c’est grâce Emily Ratajkowski, mannequin et actrice américaine qui a raconté l’anecdote sur Twitter, dans une série de messages agacés.

Melania Trump victime de slut shaming

« J’étais assise à côté d’un journaliste du NYT hier soir, qui m’a dit: ‘Melania est une prostituée’. Quelle que soit votre opinion politique, il est crucial de nommer cette attitude pour ce qu’elle est: du slut shaming(une pratique qui consiste à stigmatiser une femme dont l’attitude ou l’aspect physique est jugé provocant). Je me fiche de ses photos de nu ou de son passé sexuel et tout le monde devrait en faire autant. Les attaques de genre sont dégoûtantes et sexistes. »

Le New York Times, qui n’a pas dévoilé l’identité du journaliste en question, s’est excusé via son attaché de presse. « Ce commentaire ne devait pas être public, a-t-il confié au site Politico. Il n’en n’était pas moins complètement inapproprié et n’aurait jamais dû être prononcé. Les rédacteurs en chef ont parlé au journaliste à propos de cette erreur. » Melania Trump s’est de son côté empressée de remercier Emily Ratajkowski sur Twitter. »

Bravo à toutes les femmes dans le monde qui s’expriment, qui s’élèvent et soutiennent les autres femmes! », a-t-elle écrit.

Melania Trump déjà en procès avec le Daily Mail

Cet incident avec le New York Times vient s’ajouter aux multiples problèmes de la Première dame avec la presse. Melania Trump poursuit en justice le quotidien britannique Daily Mail pour avoir publié un article sans fondement sur son passé supposé d’ancienne escort. Elle réclame désormais à la société Mail Media, qui publie le Daily Mail, 150 millions de dollars pour diffamation.

D’après les papiers de la procédure remplis par les avocats de Melania Trump, cet article aurait terni sa réputation, lui faisant louper « une occasion unique dans une vie, en tant que personne extrêmement célèbre, ancien mannequin, égérie et businesswoman brillante, de lancer une marque sur une gamme étendue de produits, dont chacun lui aurait garanti des millions de dollars de transactions commerciales durant toutes les années où elle était destinée à rester l’une des femmes les plus photographiées du monde. » Melania Trump avaient tout prévu: elle aurait souhaité lancer sa ligne de vêtements, de bijoux, de produits de beauté ou encore de parfums.

Quant au New York Times, il est la cible privilégiée de Donald Trump dans ses tweets. Régulièrement, le président américain parle du quotidien comme d’un « échec ».

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