Sommet mondial de la FPU : Macky Sall semble répondre à Trump et critique les institutions internationales

Le président de la République Macky Sall monte au créneau et flingue les institutions internationales. Il semble aussi répondre au président américain Donald Trump sans le citer, avant de soutenir que « l’Afrique doit se dresser fermement contre toutes les dérives racistes, xénophobes et négationnistes ». Le président de la République s’exprimait ce jeudi, lors du 1er sommet Africain 2018 au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD).

Le président de la République Macky Sall reconnait que l’Afrique est un continent qui a subi un traumatisme de cinq siècles cumulés d’esclavage et de colonisation. Selon lui, cela semble être dépassé. « Cette Afrique doit se dresser fermement contre toutes formes de dérives racistes, xénophobes, et négationnistes. Parce que toutes les cultures et toutes les civilisations sont d’égale dignité », a-t-il déclaré comme pour répondre au président américain, DonaldTrump.

« L’homme de Paix » Macky Sall croit au potentiel de l’Afrique. « L’Afrique est le continent de demain, et demain, c’est déjà, aujourd’hui. Je crois à cette Afrique nouvelle. Une Afrique capable de se prendre en charge. Une Afrique qui pense et agit par et pour elle-même ».

« En dépit du fardeau de l’histoire et des pesanteurs de relations asymétriques, l’Afrique est en majorité un continent stable, actif, laborieux et ingénieux. Cette Afrique qui crée, qui entreprend et qui progresse, ne doit pas se satisfait de la promesse d’un continent du futur, elle doit s’affirmer et se faire accepter comme partie prenante des acteurs qui définissent les dynamiques du présent et du futur », a-t-il expliqué dans son discours.

Il a poursuivi, ajoutant que « c’est pourquoi l’Afrique revendique à juste titre, la réforme de la gouvernance mondiale à travers la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies, entre autres ».

L’Afrique revendique sa place dans les instances de décision

« L’Afrique veut sa place dans un Conseil de sécurité des Nations-Unies réformé, dont la composition plus juste et plus équitable reflète les réalités du monde contemporain. On ne peut pas continuer à gouverner le monde de 2018, à partir des règles de 1945 », relève le Président de tous les Sénégalais. Lui qui croit en la jeunesse de son pays, estime qu’avec une jeunesse bien formée et avertie des réalités de son temps, l’Afrique réussira le pari de l’émergence.

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