Pétrole au Sénégal : « voici ce qu’il faut savoir »

La gestion des hydrocarbures est devenue un sujet passionnant chez les sénégalais, savoir de quoi il s’agit permettrait d’adoucir cette «curiosité justifiée» chez tout bon citoyen. Face aux députés pour répondre des sujets d’actualités, le Premier ministre a étalé les dessous de cette gestion en appelant les sénégalais à plus de recul, comprenant ainsi la complexité du dit dossier. S’appesantissant sur le code pétrolier, Mouhammed Boun Abdallah Dionne a mis à nu les tenants et aboutissants de la gestion de ces ressources.
«Les rumeurs vont bon train sur la gestion du pétrole mais ce que nous pouvons retenir dans tout cela reste le fait qu’il faut connaître la véritable situation et aussi comprendre la vision future par rapport à cette gestion.Premièrement, je demande aux populations d’être patientes parce que jusqu’à présent il n’y a aucune goutte de pétrole au Sénégal, ni de gaz d’ailleurs. Le Sénégalais est habitué à mettre les charrues avant les bœufs et je pensais que cela se limitait dans le terme sportif avec Aliou Cissé mais il en est de même pour la gestion des hydrocarbures avec les multiples commentaires et positions décelés çà et là. Le peuple a fait un choix par rapport au président celui-ci a ses ministres qui font le travail, donc revenons aux fondamentaux.

En second lieu, ce que le Sénégal aura comme part dans la gestion du pétrole n’a pas été défini, ni par Abdou Diouf, ni par Abdoulaye Wade encore moins par le président Macky Sall c’est l’Assemblée elle-même qui a voté la loi en 1998 celle-là même qui est en marche en Mauritanie, au Gabon : c’est le code pétrolier qui a défini le marché du pétrole. Hier déjà la compagnie Cairn a foré une sixième puits, qui a donné des résultats positifs. La société a publié ces résultats. Et là je vous parle du pétrole.  Quant à la découverte du gaz cela a été faite au large de Saint-Louis, de la Mauritanie, en 2015.

En troisième lieu, si l’on n’a pas les moyens d’exploiter ces ressources-là, il est obligatoire que de s’accompagner de sociétés expertes en la matière. Mais, contrairement à ce qui a été dit, il n’y a pas eu d’appels d’offres et pas de fiscalité non plus. Il faut aussi savoir qu’avant que l’annonce soit faite sur ces découvertes, nous avons mis plus de 500 milliards de Fcfa dans les recherches. Il est aussi dit que les français vont s’octroyer ces ressources mais il faut aussi savoir que les Nations Unies sont aussi présentes ainsi que les russes, les anglais et les chinois. Le président a dit qu’il ne bazarderait pas les ressources de son pays et a invité ces pays intéressés à suivre les règles préétablies.

Parlant des intérêts du Sénégal, la loi a été claire là-dessus des parts reviendront aux acteurs de la recherche si toutefois celle-ci s’avère fructueuse. Il faut ainsi comprendre que celui qui a fait ses recherches sur la grève ne pas être comparé à celui qui a foré des puits au fin fond de la mer. En cas de découverte sur le prix de revient, on considérera entre 50% et 75% selon les conditions qui ont été utilisées lors de l’exploration. C’est donc un rapport investissement qui établit les parts à gagner dans un premier temps  et ceci après les études menées par les experts de Petrosen.

Il est aussi important de savoir que le Sénégal détiendra au moins 25 % de ces dites découvertes. Il important de savoir aussi que si la découverte dépasse les 1000 barils/jour, le Sénégal aura les 50%. Aussi, nous avons 10% du bénéfice à chaque fois qu’une vente s’opère chez les sociétés affiliées. En outre, pour les dividendes le transfert à l’étranger occasionne un bénéfice de 30%, ceci étant établi par la loi qui est commune à tous pays explorateurs de pétrole».

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