Période de grand froid : Le jeu mortel des “driankés” sénégalaises

Le vent de la mode n’a pas de frontières. Alors que les jeunes filles, qui raffolent de mode, rivalisent d’audace et de créations, en tatouant des parties sensibles de leurs corps, l’effervescence gagne le rang des Driankés côtoyées par Actusen.com, ces derniers temps. Et aujourd’hui, nombre de femmes d’âge mûr affichent des motifs selon leurs goûts. Il n’est plus question pour ces grandes Dames de laisser cet arsenal de séduction aux jeunes filles.

Une femme divorcée, qui s’est mise à dessiner son corps, explique à Actusen.com qu’elle a chopé le virus, après son divorce. Selon elle, ça n’aurait jamais été possible avec son ancien mari, pieux et très regardant sur la religion.

Selon Nabou, appelons-là ainsi, « l’effet sur les hommes est visible ; ensuite, c’est moins gênant que les « bine bine » (perles attachées autour de la ceinture. Depuis que j’ai osé aller plus loin, avec un tatouage uniquement réservé à lui, j’ai retrouvé cette sensation d’être aimée”, explique-t-elle.

Et Nabou d’en rajouter cette couche : “les mecs, qui s’y attardent, tombent de suite et laissent exploser leurs sentiments ». Mais Nabou n’est pas seule dans son cas. Du côté du marché HLM où nous avons fouiné, les tatouages se font désormais à domicile et des clientes âgées viennent embarquer leurs tatoueurs pour des prix professionnels. Tout ça, pour un jeu mortel avec certains hommes.

Actusen

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