Palla Mbengue, PDG de « Lebou Gui Voyage » : « Il y a, au moins, 70 morts côté sénégalais. Ce que j’ai dit est irréversible »

 Palla Mbengue, PDG de « Lebou Gui Voyage » : « Il y a, au moins, 70 morts côté sénégalais. Ce que j’ai dit est irréversible »

Président directeur général de l’agence « Lebou Gui Voyage », Palla Mbengue avait révélé que le nombre de Sénégalais tombés à Mina, lors de la bousculade du 24 septembre dernier dépassait les 70. Une annonce qui lui avait valu de faire l’objet d’attaques et d’être traité de tous les noms d’oiseaux informe L’Observateur. Mais M. Mbengue, dans un entretien accordé audit quotidien, dit avoir la preuve de ses dires et affirme qu’il y a au moins 70 pèlerins décédés à Mina d’autant plus qu’il a par-devers lui, les noms des victimes, cette année.

« Je crois que, une fois qu’une personne a dit la vérité, elle est quitte avec sa conscience. Moi, je le suis, parce que j’ai dit la vérité. Ce sont des choses que je maîtrise, je ne parlais pas pour écœurer qui que ce soit, mais je disais simplement la vérité. Et aujourd’hui, la Cellule de crise m’a donné raison. J’avais la liste de tous les pèlerins morts dans la bousculade de Mina. J’avais leurs noms, mais je ne voulais pas les publier. La Cellule n’a fait que confirmer la liste des victimes que j’ai avec moi depuis le jour du drame. Je n’ai pas accédé aux informations du côté de l’État concernant ses 2 000 pèlerins. Mais, en ce qui me concerne les 8 500 pèlerins convoyés par les privés, je suis en mesure d’en parler. J’ai fait des investigations avant d’avancer des chiffres. Je me suis fondé sur le pointage effectué à la Mecque pour dire qu’il y a, au moins, 70 morts côté sénégalais, dans la bousculade de Mina », a-t-il confié.

 

À ce propos, il s’est voulu catégorique. « Ce que j’ai dit est irréversible. Personne ne peut me démentir. Je recommande à la Cellule de crise de mettre à contribution les étudiants basés à la Mecque en leur donnant des moyens ».

 

Voyagiste privé, il trouve qu’« il y a beaucoup de flous dans la gestion de cette affaire, au ministère des Affaires étrangères. Il y a des non-dits. Il faut que les autorités disent la vérité aux populations », conclut-il.

 

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