Oumar Maal, DGPN: “Aucun policier sénégalais n’est impliqué dans des histoires sexuelles en RCA”

Le Directeur général de la Police nationale a battu en brèche les accusations d’abus sexuels sur mineur portées à l’encontre de deux policiers du sous-contingent sénégalais en Centrafrique. 

Le Directeur général de la Police nationale a battu en brèche les accusations d’abus sexuels sur mineur portées à l’encontre de deux policiers du sous-contingent sénégalais en Centrafrique.

Vendredi dernier, un haut responsable des nations unies a révélé que des soldats ou policiers de cinq pays sont accusés d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs dans le cadre de la mission de paix de l’Onu en république centrafricaine.

Anthony Banbury, secrétaire général adjoint chargé de la logistique des missions a ensuite donné le nom des cinq pays d’où sont originaires les soldats et policiers incriminés. Il s’agit selon lui du Bangladesh, du Maroc, de RD Congo, du Niger et du Sénégal. A l’en croire, deux policiers Sénégalais seraient mêlés dans cette affaire sexuelle. Seulement, le Directeur général de la police nationale n’est pas du même avis.

“Aucun policier sénégalais et peut être l’avenir vous le dira, en mission au niveau de la Centrafrique n’est impliqué dans des histoires sexuelles. Je le répète et je le maintiens!”, s’inscrit en faux Oumar Maal qui dit tenir ses informations de “sources très claires”.

“Je ne veux pas dire que cela n’existe pas au niveau du contingent sénégalais dans son ensemble, mais au niveau du sous-contingent en Centrafrique, on ne pourra pas pointer du doigt un seul policier. Ça doit être clair pour tout le monde”, martèle le patron des policiers sénégalais qui s’exprimait en marge de la cérémonie de présentation  aux drapeaux de la 42e promotion de la police nationale et de la 30e promotion de l’administration pénitentiaire.

Face avec la presse, Anthony Banbury avait annoncé la publication prochaine d’un rapportdétaillé dans lequel tous les pays impliqué dans des affaires d’abus sexuels seront cités. Dans la même veine, un site internet pour le suivi des enquêtes était annoncé.

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