«Le nouveau code limite les droits des journalistes d’investigation»

 

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Journaliste d’investigation

Si les acteurs de la presse et le gouvernement ont accordé leurs violons autour du nouveau code de la presse voté hier à l’Assemblée nationale, des professionnels des médias émettent toujours des réserves sur un certain nombre de points qui entravent le libre exercice du métier. «Beaucoup de réserves sur les limites qui ont été apportées à la liberté de la presse», note d’emblée Mamadou Ibra Kane, coordonnateur de la Coordination des associations de presse (Cap).

Il regrette : «quand le gouvernement a réécrit le code consensuel de 2010, il a limité les droits des journalistes en matière d’investigation». Pis, «Ils ont renforcé l’administration dans la fermeture ou la suspension d’un organe de presse. Pour nous, ce sont des inquiétudes. Et malheureusement, ce Code n’est pas à la hauteur de la constitution du Sénégal de 2001 qui est une constitution révolutionnaire, parce qu’elle a sacralisé la liberté de presse et la liberté d’expression», relève-t-il dans les colonnes de Vox Populi de ce mercredi 21 juin 2017.

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