Monsieur le Président, le Fouta fait aussi partie du Sénégal (Par Thierno Sidy Ba)

Nous populations de la zone oubliée du Fouta réclamons ce qui nous revient de droit. Pendant les précédentes échéances électorales, le peuple du Fouta avait voté massivement pour l’actuel régime au pouvoir parce qu’il nourrissait énormément d”espoirs mais hélas 7 ans après rien n’a changé.

Sept ans après, les routes sont toujours en défectueux états, les habitants font toujours des longues marches pendant des heures (parfois en charrettes) pour accéder aux soins de santé parce que les seuls hôpitaux existant se trouvent à des centaines de kilomètres. Une région, plus de 300.000 personnes pour une route datant de l’époque coloniale. Emprunter cette route, c’est risquer quotidiennement d’y laisser sa vie. Le malheur c’est le silence inconfortable de nos élus locaux qui, préférant se remplir les poches (déjà pleines), jouent avec la complicité de certains leaders politiques et demeurent insouciants de nos maux. Nous attendons depuis longtemps la réalisation des infrastructures de base porteuses de développement mais le constat est que nos jeunes sont toujours obligés de rallier les grandes villes à la recherche de stages et d’emplois.

Le Dande Mayo (désignant les villages riverains du fleuve) attend depuis 1960 une route normale mais rien n’est fait. Le Fouta ne verra plus , ni ne fera les choses comme avant. C’est le Dande Mayo en particulier mais le fouta en général qui vit cette déplorable situation et qui se sent oublié. Ce fouta qui entend parler des investissements, des projets, des budgets mais qui n’en voit pas de ses propres yeux. Nous n’accepterons plus d’être des marchandises électorales. Nde tawno pular nawiya mo wumi wumti andi ko gite nafata

Thierno Sidy Ba

Etudiant en Licence 3 communication à l’université Gaston Berger de Saint-Louis

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