L’incroyable odyssée de Bébé Aïcha au Koweït

De l’art à l’exil.
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Artiste comédienne connue et reconnue au Sénégal, Bébé Aïcha a voulu « tenter » sa chance en allant à l’aventure.
Grâce à un démarcheur qui lui a promis monts et merveilles, et emportée par sa naïveté, elle prend ses cliques et ses claques et top c’est parti, direction Koweït city.

Le démarcheur lui avait fait croire que le travail ne consisterait qu’à l’entretien d’un salon, d’une chambre et des toilettes moyennant 300 000 F et qu’il y avait possibilité de gagner jusqu’à 600 000 F. A l’arrivée, ce sera ce que les Américains appellent « The great illusion » (La grande illusion). D’abord, balloté de lieux en lieux, exténuée, on l’amène enfin dans une maison où le travail équivalait au quintuple de ce que le démarcheur lui avait affirmé.

La pauvre petite citadine n’étant pas habituée à ces travaux titanesques finit par jeter l’éponge et fit tout pour rentrer au bercail.

Ce qu’il faut tirer comme enseignement de cette odyssée c’est qu’il faut réfléchir avant de se lancer à l’aventure et c’est une leçon pour toutes les jeunes filles en particulier et tous les jeunes gens, en général qui voudraient se rendre dans les pays du golfe ou ailleurs. Car, il ne faut pas se voiler la face il y aura toujours des problèmes (malentendus, conflits) du fait de la différence des cultures. Ce qu’il faut éviter ici, c’est de faire l’amalgame qui voudraient que tous les arabes soient mauvais, que nenni ! Comme dans tous les peuples il y a des bons et des moins bons. Ceci est valable pour l’Europe.

Enfin, là où Bébé Aïcha a tort sur toute la ligne, c’est lorsqu’elle affirme sans sourciller que « nioune Sénégalais daniou beugue lou bax, ces petits boulots ce n’est pas pour nous. »
Ce qu’elle ne sait pas c’est que la majeure partie des Africains, partout dans le monde, commencent par de « petits boulots ». Il n’y a aucune honte à cela. Il faut toujours persévérer dans la vie. Les 150 0000 que tu gagnes dignement ailleurs valent mieux que le milliard que ton prochain gagne ici malhonnêtement car chacun a sa propre histoire: c’est une leçon de vie.

Source : senepeople.com

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