Depuis 5 ans, le Port de Dakar multiplie les performances. Son directeur général, Cheikh Kanté, s’en est vanté hier, jeudi 16 février, à l’ouverture de la 11e conférence de l’Association panafricaine de coopération portuaire (Apcp). Chiffres à l’appui.
Il rapporte que le taux de croissance du Port est passé de 1,7% en 2012 à 6,6% en 2017. C’est la conséquence, souligne-t-il, de la progression du poids des marchandises traitées, qui est passé de 10 mille à 17 mille tonnes. Pendant ce temps, ajoute-t-il, le chiffre d’affaires de l’entreprise, qui était de 28 milliards en 2012, se situe aujourd’hui à 45 milliards de francs CFA.
Malgré ces bons chiffres, le Port de Dakar, à l’instar des ports africains, doit redoubler d’efforts, notamment dans le domaine des infrastructures. «La compétitivité d’un port, c’est d’abord la gestion des externalités positives, c’est-à-dire les infrastructures à mettre en place pour battre au rythme du tam-tam de la mondialisation, pose Cheikh Kanté. Nous faisons face au quotidien aux exigences, de plus en plus grandes, des bateaux. Qui nécessitent une logistique un peu particulière.»
