Le père des victimes, Ousseynou Diaz, conduit à Dakar sous escorte

iGFM – (Dakar) Ousseynou Diaz, père des 5 enfants décédés dans un incendie aux Parcelles Assainies, a reçu l’autorisation du juge d’instruction pour assister, sous escorte, aux obsèques de ses enfants.

Le peuple sénégalais a été sensible au sort des Diaz décimés dans un incendie à Dakar. Dans un élan de compassion, parents et voisins ont sollicité l’indulgence du juge d’instruction pour permettre au père Ousseynou Diaz, en détention à la prison de Thiès, d’inhumer ses 5 enfants qui ont péri dans un incendie. En détention à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès depuis 2013, Ousseynou Diaz a perdu tous ses enfants dans l’incendie qui s’est déclaré, aux premières heures du mercredi 10 mai, dans la concession familiale à l’Unité 17 des Parcelles Assainies, Villa 317, à quelques centaines de mètres du Terminus des bus « Dakar Dem Dikk ». Le juge d’instruction du Tribunal régional de grande instance de Thiès, sensible au sort du détenu, lui a donné l’autorisation d’assister, sous escorte pénitentiaire, aux obsèques de ses 5 enfants à Dakar.
Mieux, Ousseynou Diaz, père des victimes, âgé d’une quarantaine d’années, pourrait être élargi de prison le 12 juin prochain. Il avait comparu le 8 mai dernier. Dans son réquisitoire, l’Avocat général, Cheikh Dieng, avait requis l’acquittement pour Ousseynou Diaz et 5 ans de travaux forcés pour Serigne Niang. L’Avocat général n’était pas convaincu de la culpabilité d’e Ousseynou Diaz dans cette affaire de drogue.
Pour rappel, Ousseynou Diaz et Serigne Niang étaient à bord d’un scooter où étaient dissimulés 10 kg de chanvre indien. Serigne Niang qui conduisait le scooter, avait refusé de s’arrêter lorsque des gendarmes en faction sur la route lui ont demandé de s’arrêter. Poursuivis par les pandores, ils seront vite rattrapés. Les hommes en bleu ont trouvé 10 kg de chanvre indien sur eux. Ousseynou Diaz, mécanicien de profession, se rendait à Thiès pour réparer la moto d’un de ses clients. Il a toujours récusé la paternité de cette drogue. Par contre, Serigne Niang n’a pas nié les faits.

L’OBSERVATEUR

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