Le nouveau patron de la Cour des comptes est installé

Sous l’autorité d’Amadou Bâ, ministre de l’Économie, des finances et du plan, Abdou Magib Guèye, président de chambre à la Cour suprême et plus ancien dans l’ordre des nominations des membres de cette haute juridiction, a installé le nouveau patron de la Cour des comptes. Il s’agit du magistrat Mamadou Faye, qui a pris les commandes de cet organe de contrôle.

Arrive-t-il à point nommé, surtout à un moment où la quasi-totalité des organes de contrôle sont fortement critiqués ? Nombre d’observateurs risquent de répondre par l’affirmative, suite aux promesses «guerrières» tenues par Mamadou Faye. En effet, il a fait savoir que «le nombre de rapports produits par la Cour des Comptes doit être augmenté ; il faut qu’on améliore la qualité des rapports sans compter la production des rapports à bonne date, parce que ça ne sert à rien d’attendre des années pour produire des rapports».

Poursuivant, M. Faye ajoute : «Nous ne sommes que vingt-un magistrats qui doivent juger des centaines de dossiers, qui doivent faire le rapport sur l’exécution, sur la loi des finances pour le contrôle du budget à travers la loi de règlement et la déclaration générale. Donc, il va falloir qu’on recrute des magistrats, mais aussi des assistants de vérification». Non sans indiquer qu’il leur faut un siège fonctionnel. «Nous sommes éclatés dans trois sites différents, à savoir l’immeuble Fayçal où je me trouve, aux Almadies où se trouve le siège et au Point E. Donc, il faut changer tout cela pour nous permettre de faire un travail efficace».

De quoi faire dire à Abdou Magib Guèye, président de chambre à la Cour suprême : «Nous avons confiance en vous et nous avons confiance en l’avenir. Il y a des qualités qui sont indissociables de la fonction de premier Président de la Cour des comptes. Ce sont l’indépendance, la rigueur, le sens de la responsabilité et la discrétion professionnelle». Il faut rappeler que la Cour des comptes vérifie la régularité des recettes et des dépenses et s’assure du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérés par les services de l’État ou par les autres personnes morales de droit public.

Elle assure la vérification des comptes et de la gestion des entreprises publiques et organismes à participation financière publique. Elle déclare et apure les gestions de fait. Elle sanctionne les fautes de gestion commises à l’égard de l’État, des collectivités locales et des organismes soumis à son contrôle.

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