Le building de la corruption…

C’est une vraie nébuleuse autour du marché de réfection du Building administratif dont le prix initial avancé était de 17 milliards de Fcfa. Ce projet avait installé une polémique dans le pays surtout lorsque les marocains ont donné le coût des 17 tours de 10 étages à construire sur le site de l’ex-gare de Pompiers à 21 milliards de Fcfa. La différence entre le coût de réfection du building et les 17 tours, était de 4 : milliards de Fcfa.

A l’époque, c’est Fodé Diop, président de l’Ordre des architectes qui était monté au créneau pour dénoncer une opacité injustifiable dans l’attribution de ce marché. Au lendemain de son élection, le président Macky Sall a prétexté les lenteurs administratives pour engager des réformes du code des marchés publics en y introduisant des concepts dont l’unique objectif est de contourner les obstacles à la corruption.

Car ces contraintes administratives fournies comme alibi ont toujours existé et sur la base de l’ancien Code des marchés que l’ancien président, Me Abdoulaye Wade avait bâti tous ses projets. Selon l’Observateur, qui avait donné cette information à l’époque : « la réfection du building administratif a couté à l’Etat 17 milliards, donc comment la construction de ses tours (Cité de l’Emergence pourrait revenir à 12 milliards Fcfa? Il y a une nébuleuse qui ne dit pas son nom », avait suspecté Fodé Diop.

Pour Dakartimes, le régime de Macky Sall a voulu tout simplement voulu satisfaire un ami en l’occurrence Bamba Ndiaye pour des raisons inavouées. Ce qui était plus navrant, c’est le groupe Bamba Ndiaye Sa   est spécialisé dans la vente de carreaux et d’équipements de maison …

Comme d’habitude, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) et la Direction de contrôle des marchés publics (Dcmp), la Cour des Comptes et l’Inspection générale de l’Etat (Ige) ont tous avalé cette grosse pilule sans broncher, affirme le canard.

Le délai de réception des travaux était de 18 mois, c’est-à-dire en février 2015. Mais jusqu’ à l’heure actuelle, les travaux de réfections n’ont pas encore fini. Mieux, initialement prévu à 17 milliards de Fcfa le coût aurait dépassé aujourd’hui, plus de 40 milliards.

 

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