La vérité sur le vrai faux rôle de Y en a marre : les preuves qui montrent que le mouvement travaille pour Macky

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MARRE

Il y a vraiment de quoi en avoir marre de Y EN A MARRE qui, après avoir subtilement laisser filer la fausse information sur un sit-in à la place SOWETO ce 7 novembre, a trouvé le prétexte d’une Invitation (arrangée ?!) de Fadel BARRO à l’Invité du 20hde la TFM du 02/11/2015 pour se lancer, face au bienveillant micro de Mamoudou Ibra KANE, à des développements qui révèlent que ledit mouvement est vraiment un produit périmé qui refuse, par les artifices de la communication, d’être rangé au musée.
Pour évacuer la question brûlante de l’Assemblée nationale qui relèverait de « querelles entre partis » face aux sujets de préoccupation, Fadel nous ramène sur les histoires des Cissé Lo et Mbaye Ndiaye avec le PDS pour mieux « noyer le poisson ». Et contradictoire qu’il est, tout en qualifiant le débat de « politicien », il en reconnaît la complexité pour qu’il soit posé « aux juridictions pour savoir quel est le camp qui est légitime ». En fait, on ne peut minimiser l’application du Règlement intérieur si on n’est pas adepte de la ruse politicienne et des coups de force au sein de l’institution parlementaire. Pourtant Fadel fait le constat de « la faillite de l’Institution à trancher correctement ce conflit » !
L’un des procédés de Y EN A MARRE est de rebondir sur les moisissures supposées de la classe politique dans sa généralité, de la disqualifier pour prétendre se poser en alternative. Et pour quelle offre ? Quel discours ? Et pour répondre à ces questions, il ne faudrait surtout pas se tromper de saisons : avant ou après la seconde alternance de 2012 car il faut, maintenant pour le Mouvement, passer des « illusions » à l’ «organisation ». La quiétude du régime de Macky semble ainsi avoir gagné le gros lot, si l’on sait qu’au nom de telles « illusions » – fausses hypothèses, rumeurs- le pays de Wade était mis à feu et à sang.
Les « guerriers » nous disent qu’ils n’ont pas abdiqué mais qu’ils ont seulement déposé les « pierres » ; ils n’ont pas courbé l’échine mais qu’ils se sont seulement enfouis sous terre pour à l’image de la fourmi « faire un travail extrêmement sérieux, efficace et dans le long terme ». Avec cette nouvelle posture, qu’ils aient l’honnêteté de ne plus se réfugier derrière les « préoccupations » des sénégalais pour évacuer certaines questions d’actualité. Comment veut-on bâtir une « République citoyenne », « penser autrement la politique » tout en développant une aversion maladive face aux questions de fonds relatives à la pauvreté, à la croissance… sous le prétexte qu’elles ne concernent que les intellectuels ?
La duplicité de YEN A MARRE réside dans le fait qu’il cautionne dans d’autres pays (Burkina, les deux Congo) ce qu’il s’interdit au Sénégal. Ensuite, avec sa nouvelle orientation, il révèle qu’il n’avait réellement ni la vision stratégique requise, ni les capacités organisationnelles qu’on semble lui prêter sous le règne de Wade, même si on ne peut dénier à certains de ses membres leurs engagements physiques à l’époque ainsi que leur forte gueule.
Fadel Barro dit à juste titre qu’il n’y a pas de « destin forclos », mais cela est valable pour tous les acteurs sociaux, y compris la classe politique, l’intelligentsia, les activistes et autres. Le danger est de vouloir surdimensionner son ego, à moins qu’on ne s’adonne délibérément à des opérations de discrédit sur des cibles précises tout en étant bienveillant face à d’autres. Et dans ce subtil jeu, les acteurs qui refusent d’être mis hors-jeu vont dire de concert « Y EN A MARRE DE Y EN A MARRE » !
MSECK

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