La tables des stars victimes de leur succès : L’ingratitude et l’hypocrisie,plats servis…

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La tables des artistes victimes de leur succès : L’ingratitude et l’hypocrisie,plats servis aux fans,journalistes et reporters photographes.

Ça fait quoi d’être une star ? « Un mal fou », répliquait Micheal Jackson dans une interview accordée à Oprah. Petites ou grandes, les célébrités gravitent dans notre quotidien, où se bousculent de véritables artistes et marionnettes de la télé-réalité dont le seul talent est de bien vouloir jouer à être elles-mêmes. Ce n’est plus la rançon de la gloire, de l’exploit qui fait briller, mais la capacité à rester soi-même. Fort de ces considérations, nombreux sont les artistes qui gèlent leurs fans, les journalistes ou les photographes qui ont fait d’eux, ce qu’ils sont devenus. Victimes de leur succès ou de leur folie de grandeur, certains fans, journalistes culturels et photographes décortiquent, à travers ce dossier de Actusen.com, ce « comportement malheureux des célébrités ». Toute grande civilisation a ses esprits créatifs, ses véritables artistes. Depuis des lustres, l’humanité a célébré les hommes et les femmes dont les capacités artistiques sont exceptionnelles. « C’est l’art qui façonne la vie ». Aujourd’hui, ces mots sont plus vrais que jamais.

ctimes de leur succès ou de leur folie de grandeur, certains fans, journalistes culturels et photographes décortiquent, à travers ce dossier de Actusen.com, ce « comportement malheureux des célébrités ».
Toute grande civilisation a ses esprits créatifs, ses véritables artistes. Depuis des lustres, l’humanité a célébré les hommes et les femmes dont les capacités artistiques sont exceptionnelles. « C’est l’art qui façonne la vie ». Aujourd’hui, ces mots sont plus vrais que jamais.
Les artistes sont ceux qui rêvent de notre futur et créent les réalités de demain. L’artiste qui élève l’esprit, nous fait rire et pleurer et peut même donner forme à l’avenir spirituel de notre culture. Ce sont les artistes qui créent la vie. Voilà pourquoi ils sont les joyaux de l’humanité et estimés dans le monde entier.
Malheureusement, ce sont des joyaux qui, pour la plupart, n’hésitent à humilier, à renier ou même à oublier leurs origines, en étant « esclaves » de leur succès. A cet effet, beaucoup d’artistes snobent, pour ne pas dire humilient leurs fans ou leurs anciennes connaissances.
Dans les rues de Dakar, plusieurs personnes jugent que les artistes, avec plus de visibilité, commencent à changer. De leur démarche, sont nées des pensées très originales. Dans ce dossier réalisé par par Actusen.com, les interviewés décortiquent les effets psychiques du « vedettariat », en s’appuyant sur des faits qu’ils ont vécus. Pardon, des misères qu’on leur a faites.

Adama Ndiaye est rencontrée en centre-ville de Dakar, capitale sénégalaise. A bord de sa voiture, la jeune dame raconte son histoire avec un artiste dont elle préfère taire le nom. Encore en colère contre sa vedette, Adama narre le film de son aventure qui s’est produit dans un lieu chic de la capitale.
« Qu’y a-t-il de pire pour un fan que d’être méprisé par son idole, c’était dans une soirée que je l’ai rencontrée, avant qu’elle ne monte sur scène. Je me suis approchée d’elle et je lui ai demandé gentiment si elle voulait chanter avec moi, elle m’a regardée d’un air arrogant et m’a tout de suite rétorqué : je ne suis pas ton singe », se remémore-t-elle.
Adama Ndiaye : “quand je lui ai demandé de chanter avec moi, l’artiste pour lequel je vivais m’a rétorqué : je ne suis pas ton singe ; depuis lors…”
Après une minute de pause, Adama poursuit son récit : « j’étais tellement choquée que je suis vite rentrée, car je n’en pouvais plus. Je ne voulais plus la voir jouer et dire que je l’aimais beaucoup. Mes enfants l’aimaient aussi, mais c’est, depuis ce jour, que tout s’est arrêté. Je n’ai plus rien voulu savoir d’elle ».
Quelques mètres des lieux où Adama Ndiaye narrait sa mésaventure, un rastaman apprenti de la musique confirme les dires d’Adama et souligne l’insolence des artistes. Devant le Centre culturel français, guitare à la main, Baba Mbodj raconte à son tour sa mésaventure.
Quand Baba Mbadj, guitariste, a fait cette requête à l’artiste qu’il a toujours idolâtré, on lui a balancé à la figure : « boy, arrêtez de vouloir devenir coûte que coûte célèbre. Si je voulais une oreille et quelqu’un avec qui faire un duo, ce ne serait sûrement pas avec toi

« J’ai connu un artiste que j’ai beaucoup idolâtré. D’ailleurs, c’est lui qui m’a poussé à aimer la musique et vouloir devenir musicien. Un jour, par hasard, nous nous sommes rencontré dans ce Centre culturel et vite, je l’ai approché et lui ai demandé de bien vouloir chanter avec moi”, explique Baba Mbodj.
Poursuivant, ce dernier ajoute : « j’aimerais bien composer avec toi, si tu as besoin d’un coup de main. Je suis là même si tu as besoin d’une oreille et j’espère que, quand tu feras ta spéciale, on pourra chanter ensemble parce que c’est quelqu’un qui a quand même révolutionné la musique sénégalaise avec ses mélodies exceptionnelles et avec sa folie ».
Mais lui en a pris, car à peine a-t-il fini de lui formuler sa requête, que l’artiste qui le faisait flasher lui balança à la figure : « boy, arrêtez de vouloir devenir coûte que coûte célèbre. Si je voulais une oreille et quelqu’un avec qui faire un duo, ce ne serait sûrement pas avec toi”. Puis, renchérit le guitariste : “il m’a subitement tourné le dos et moi, j’étais resté bouche-bée ».
Mbayang Ndoye : “on dirait que ces artistes sont des gens qui ont souvent honte de marcher sans lunettes, alors qu’ils oublient que c’est grâce à leurs fans, qu’ils vivent. Il faut qu’ils arrêtent”
Mbayang Ndoye, vendeuse de café et de petit-déjeuner dans un coin en Centre ville, est âgée d’une trentaine d’années. La dame déplore comment certains Sénégalais sont « faibles » face aux célébrités. « Je suis très écœurée quand j’entends mes enfants dire, je suis fans de tel ou tel artiste qui, en retour, n’en valent pas la peine, à cause de leur égo surdimensionné”, tempête-t-elle contre tout et rien.
Selon elle, “on dirait que ce sont des gens qui ont souvent honte de marcher sans lunettes, alors qu’ils oublient que c’est grâce à leurs fans, qu’ils vivent. Il faut qu’ils arrêtent. Nous sommes tous des êtres humains et nous finiront unanimement sous la terre. (konne na rafett rek, adouna amoul solo, loffi guiss dafay diekh) ». (ils doivent revenir sur terre et se la jouer modestes”.

Par ailleurs, des journalistes culturels et des photographes ont eu envie de comprendre pourquoi les stars, qui ont a priori tout pour elles, éprouvent tant de difficultés pour gérer leur image. Joint par téléphone par la Rédaction de Actusen.com, Fadel Lô, journaliste culturel donne son point de vue.
Fadel Lô, journaliste culturel : “au Sénégal, certains artistes considèrent les journalistes comme des gens qu’il faut faire tourner en rond comme des chauffeurs”
« Beaucoup de journalistes ont déjà vécu ça. Partout dans le monde, des journalistes sont les partenaires des artistes, mais au Sénégal, certains artistes considèrent les journalistes comme des gens qu’il faut faire tourner en rond comme des chauffeurs. Les artistes, qui jouent à ce jeu, sont le plus souvent ceux qui disposent d’une certaine notoriété et c’est vraiment regrettable”, explique Fadel Lô.
Maintenant, se demande-t-il : “est-ce qu’il faut leur rendre la monnaie de leur pièce ? Je ne pense pas, car il n’appartient pas aux journalistes de ne pas répondre à leurs préoccupations : c’est la matière première de notre travail ». Intéressé par le sujet, Fadel Lô estime qu’il « faut les sensibiliser, pour qu’ils sachent raison garder et savoir que les journalistes ne sont pas des ennemis, mais plutôt des partenaires”.
Seulement, fait-il remarquer, “malheureusement, ici, lorsqu’on commence à avoir une certaine notoriété, on s’isole. On n’écoute plus personne et on se prend pour une véritable star. C’est vraiment dommage, il faut juste essayer de les sensibiliser. Même si ce ne sera pas facile ».

Quant à Adama Aidara Kanté, journaliste culturel au quotidien Le Populaire, elle désapprouve ce comportement des artistes et raconte une anecdote qui lui restera toujours gravée dans la mémoire. « J’en ai eu des cas pareils. Mais comme le dit l’adage, le succès arrive souvent trop vite”, dit-elle.
Adama Aïdara Kanté, journaliste culturel au populaire, narre ses “déboires” avec cet artiste qui, hier, se “reptilisait” dans sa Rédaction et qui, aujourd’hui, la snobe, depuis qu’il est devenu célèbre
Poursuivant, Adama Aïdara Kanté explique : “il m’est arrivé de connaitre quelqu’un, avant qu’il ne devienne célèbre. Je me rappelle que c’était à l’époque où j’étais stagiaire à Walf, Il m’a sollicité pour un entretien. Après l’interview, il était content et a beaucoup remercié l’équipe du journal”.
Ensuite, précise-t-elle : “je suis partie au Populaire où je continuais souvent à écrire sur lui, au point que certains s’interrogeaient si j’étais payée pour ce travail. Aujourd’hui que tout marche bien pour lui, le joindre au téléphone pour recouper une information, est devenu un véritable problème”.
Selon Adama Aïdara Kanté, “quand il va sortir un album, peut-être, qu’il va m’inviter à son point de presse », Excitée par le sujet, Adama Aidara Kanté rappelle aux artistes que ce sont souvent les journalistes qui les ont créés. « Nous, journalistes culturels, ne pouvons pas comprendre le fait que des artistes nous snobent.
Les cas Adja Ndoye, Mbathio Ndiaye et Adja Diallo font étouffer de rage Arona Ndiaye, dit “Rone”, Administrateur de Dakarswagg, photographe “people”
Le photographe de photos “people”, Arona Ndiaye, plus connu sous le pseudo de “Rone”, par ailleurs administrateur du site Dakarswagg, rejoint l’argumentaire de la journaliste du Populaire, Adama Aidara Kanté. Pour lui, c’est de l’ingratitude notoire.

« Certains artistes sont juste ingrats. Parfois, quand ils organisent leurs spectacles, ils font tout pour que la presse les aide à faire la promotion de leurs événements. Mais à peine les réussissent-ils, qu’ils ne décrochent plus leur téléphones cellulaires », se désole Arona Ndiaye qui se rappelle par la même occasion une anecdote.
« C’est comme Adja Ndoye, je me rappelle qu’on l’avait prise en photo, un jour, vers les 2 heures du matin. Et ce, dans un état inexplicable. Il y a longtemps. A l’époque, j’étais au journal le Quotidien. Mbathio Ndiaye, pareil. Mais aujourd’hui, elles nous fuient », accuse l’administrateur de Dakarswagg et non moins photographe de renom.
« C’est valable pour Adja Diallo à qui j’ai tout fait. Mais aujourd’hui, la convaincre ne serait-ce que pour qu’on fasse son portrait, c’est tout un programme. Aujourd’hui, elle dit ne pas vouloir parler avec la presse », constate, pour s’en désoler, Arona Ndiaye.
Pour les artistes, ils sont le plus souvent influencés par leur entourage qui ne cesse de leur faire monter la tête. Mais avant tout, on ne peut pas aller sans eux et eux aussi, ne peuvent bouger sans nous ; alors, il vaudrait mieux qu’on travaille la main dans la main et qu’on sache qu’un jour, tout ça ne sera que de vieux souvenirs.
(Actusen.com)

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