Khalifa et Barthélémy se mobilisent pour la libération de leurs camarades socialistes

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Khalifa Sall, le maire socialiste de Dakar a procédé hier, vendredi 20 janvier, au rappel de ses militants pour la libération du maire de la Médina, Bamba Fall, et ses huit camarades placés sous mandat de dépôt, dans l’affaire du saccage de la maison du Parti socialiste.

S’exprimant lors du deuxième rassemblement des membres du Conseil municipal de Médina et des militants socialistes de la Médina pour le soutien à Bamba Fall et compagnie, Khalifa Sall a décliné un programme de sensibilisation du cas Bamba Fall auprès des ambassades.

Le maire socialiste de Dakar est assurément déterminé dans sa lutte contre la direction de son parti et les tenants actuels du pouvoir pour obtenir la libération de son collègue maire et camarade de parti, Ahmadou Bamba Fall, maire de la Médina placé sous mandat de dépôt dans l’affaire du saccage de la Maison du Parti socialiste.

S’exprimant hier, vendredi 20 janvier, lors du deuxième rassemblement de soutien à Bamba Fall et compagnie, organisé par des membres du Conseil municipal de la Médina et les militants socialistes de la zone, Khalifa Sall a procédé à un rappel de ses troupes «pour défendre les prisonniers politiques».

Le secrétaire chargé de la vie politique du Ps, promettant de rendre public prochainement le contenu du dossier pour montrer à l’opinion que les charges retenus contre Bamba et compagnie sont montées de toutes pièces en vue de les anéantir ou les neutraliser, a notamment sommé ses partisans à se mobiliser pour la libération immédiate et sans conditions des «prisonniers politiques» du Parti socialiste et de l’État du Sénégal.

«Quand on dit qu’à la Maison du Parti, il y avait des armes, des coups-coups, des pistolets, je crois que c’est excessif. Mais vous savez, ils n’avaient pas le choix, il leur fallait trouver des raisons pour pouvoir maintenir Bamba Fall et nos camarades en prison», a déclaré sans ambages le maire socialiste de la ville de Dakar.

Avant d’ajouter : «Tout le monde sait que de 9 à 16 heures, il n’ y avait ni gendarme ni policier à la Maison du Parti. Si on voulait tuer quelqu’un, il serait déjà mort. Si on voulait blesser quelqu’un, il serait à terre. Donc, accuser ses camarades de ces tares, c’est de l’ignominie.

C’est de l’opprobre qu’on jette sur eux et ils ne méritent pas ça». Poursuivant son propos, Khalifa Sall a martelé, sur un ton qui ne lui est pas familier.

«On a raconté beaucoup d’histoires sur ce dossier. Les seuls blessés qu’on a enregistrés ce jour-là, c’est Pierre Sané et Seydina Issa Laye. Les deux avaient des égratignures et mieux encore, Seydina Issa Laye n’a jamais porté plainte alors qu’on a mis son nom dans la liste des plaignants. Il est hors de question que nous laissions nos camarades continuer à croupir à Rebeuss. Il faut qu’on les défende, il faut qu’on se lève et qu’on les défende. Il faut qu’à travers Dakar, qu’on se lève et qu’on les défendre».

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