Chose promise chose due. Les partisans du maire de Dakar passent à la vitesse supérieure pour faire sortir leur mentor des griffes de la justice. C’est Initiative 2017 Taxawu Senegaal qui s’est signalé par un communiqué rendu public où ses responsables tirent à boulets rouges sur le Président Macky Sall et son régime. Ils veulent coûte que coûte que Khalifa Sall soit installé à l’Assemblée nationale.
« La session extraordinaire de l’Assemblée nationale du 14 septembre dernier a été marquée par le refus des députés de la majorité de considérer l’immunité parlementaire du député Khalifa Sall en violation de la Constitution et du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En déniant au député Khalifa Sall le droit d’assister à cette séance d’installation, ces députés du président de la République se rendent complices d’une forfaiture perpétrée par un système judiciaire aux ordres de l’exécutif », dénoncent-ils.
Ce n’est pas tout, la section de Mankoo Taxawu Senegaal établie au pays de l’oncle Sam est également entrée dans la danse pour intensifier la lutte. Aussi, a-t-elle saisi le Sénat américain pour vilipender le chef de l’Etat Macky Sall qui se trouve justement à New York pour assister à la 72e Assemblée générale des Nations unies. Un timing parfait pour se faire entendre.
« Pendant deux décennies, le Sénégal n’a pas eu de prisonniers politiques. Aujourd’hui, M. Khalifa Sall, maire de Dakar, capitale sénégalaise, est emprisonné pour avoir défié le pouvoir du Président. Son seul crime est d’avoir une ambition présidentielle. Tous ses adversaires, candidats potentiels aux prochaines élections présidentielles de 2019 sont harcelés, réduits au silence, emprisonnés ou exilés », ont-ils écrit avant de revenir sur le processus électoral et l’organisation chaotique des élections législatives.