«Idy, le fils pressé, Karim, le fils adoré, moi Macky, le fils discret»

Dans son nouvel ouvrage intitulé « Le Sénégal au cœur », une bibliographie de 168 pages, le Président Macky Sall parle de ses relatons avec  son « père » et mentor en politique, Me Abdoulaye Wade. Si lui, était le «fils discret» de Wade, Idrissa Seck en était le « fils pressé». Karim Wade, confie-t-il, était le «fils adoré».

«Idy, un homme autoritaire »

Dans son livre, Mack Sall dénonce l’autoritarisme de son Premier ministre de l’époque, Idy. Notamment à propos des Carrières de Thiès, une affaire pour laquelle les deux hommes avaient des divergences profondes jusqu’à l’arbitrage du président Abdoulaye Wade qui donnera raison à Macky Sall.

«En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé Premier ministre,  je suis le numéro deux du gouvernement. Etre ministre n’est pas seulement un titre ; il faut aussi savoir faire entendre sa voix, pas pour faire les titres de la presse mais pour affirmer ses convictions.

C’est difficile de dire non à un homme de son bord politique, de s’opposer au sein de sa propre majorité . Or Idrissa Seck est un homme à tendance autoritaire. Il y a des Premiers ministres plus ronds, plus consensuel Idrissa Seck est tranchant, il ne demande pas, il ordonne (…)

Au cours des premiers mois à son poste, Idrissa laisse percer des traits de caractère qui rendent le travail avec lui extrêmement difficile : arrogance, certitude d’avoir raison, autoritarisme… Je crois que, pour gouverner, il ne suffit pas de taper du poing sur la table et de dire d’une voix cassante : «c’est comme ça et c’est tout, j’ai décidé ! ».

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